Clôture du champ hippique de Bamako : La mairie de la Commune II déboutée

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Le tribunal de la Commune II a débouté la mairie de la Commune II d’une requête en arrêt des travaux de la clôture du Champ Hippique. « La mairie de la Commune II n’a pas pu apporter la preuve que les lieux lui appartiennent. Le tribunal a logiquement débouté l’administration municipale », a confié une source proche du ministère des Sports. Le retournement de la mairie contre le Champ Hippique est dû au fait qu’Il se trouve qu’une grande partie du champ hippique est occupée par des particuliers installés à la faveur des autorités communales. Avec la clôture du champ hippique, ces particuliers seront obligés de quitter les lieux et la mairie craint de voir ses amis se retourner contre elle.
Pour rappel, la sécurisation du Champ Hippique est un projet de l’Etat piloté par le ministère des Sports, sur financement du Budget d’investissement spécial (BSI). La pose de la première pierre du mur de clôture a été effectuée, le jeudi 13 juillet 2017, par le ministre des Sports, Housseïny Amion Guindo. La cérémonie s’est déroulée en présence du président de la Fédération malienne des sports équestres (FMSE), Mohamed Haïdara, des membres du bureau fédéral, de la ligue des sports équestres du District de Bamako et du technicien de BICATEX (le bureau d’étude chargé du suivi des travaux), Erick Akpacla. Le projet est en cours de réalisation par l’Entreprise bamakoise de construction et le nouveau mur de clôture doit avoir une hauteur de 4m 60 cm.
La pose de la première pierre du projet avait été accueilli avec un grand soulagement par les instances dirigeantes des sports équestres du pays, mais aussi, par le ministre des Sports qui a avait déclaré à l’occasion que le Champ Hippique était menacé et qu’il fallait à tout prix en protéger le site. «Le titre foncier du Champ Hippique de Bamako couvrait une superficie de 36 hectares, mais aujourd’hui, il ne reste plus que 28 hectares. Il fallait donc prendre les mesures qui s’imposent pour sécuriser le site. Il y avait une menace sérieuse sur le Champ hippique de Bamako», avait indiqué Housseïny Amion Guindo, en procédant à la pose de la première pierre.

Ousmane CAMARA

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