Les maires ne font pas bonne presse au mali quant on sait que rares sont ceux parmi eux, qui n’ont jamais été accusés de fraude foncière juste par impunité. En commune II du district de Bamako, le maire Youssouf Coulibaly et les sieurs Dicko, Niaré, Kanté et autres sont accusés par l’opérateur économique Bazoumana Fofana non mois président des sages du quartier de Quinzambougou, president démissionnaire du comité participatif du quartier (CDP) chef de quartier démissionnaire et ex conseiller municipal, d’expropriation forcée de la parcelle qu’il a acquise depuis plusieurs années. L’intervention des plus hautes autorités est souhaitable pour mettre fin à cette histoire et éviter d’autres qui constituent des obstacles au développement économique de notre nation.
En effet, Bazoumana Fofana, âge de 75 ans, est opposé a la Mairie de la commune II qui est dirigée aujourd’hui par M. Youssouf Coulibaly, depuis plus d’une décennie au sujet d’une parcelle qu’il aurait acquise depuis 1977 suivant le permit d’occuper n° 151 et du titres foncier n° 27038. Bazoumana n’a jamais pu construire sa parcelle depuis l’an 1998, date à laquelle il obtint son premier autorisation de construire jusqu’à nos jours. Outre les différents feuilletons qu’a connu cette affaire, notamment des arrestation, la destruction des matériels de construction et l’interdiction d’accéder à son parcelle, il semblerait que la « discontinuité » de l’administration en serait une des principales causes. En effet si au départ le maire Diallo s’est opposé au vieux avant de revenir sur sa décision en reconnaissant la propriété de Bazoumana Fofana sur la dite parcelle, aucun autre maire ne devait en principe remettre en cause cette propriété. C’est ce qu’a compris M. Ly qui est venu à la tète de la mairie après Diallo. Selon Bazoumana Fofana, durant ses 5 ans passés à la tète de la mairie, M .Ly ne lui a causé aucun problème, au contraire, à en croire Bazoumana Fofana, le maire l’encourageait et le félicitait pour son projet de développement économique qu’il avait initié à l’époque. En effet estimé à coup de plusieurs millions de nos francs, le vieux avait conçu un nombre important de kiosques pour les commerçants détaillants de sa commune en particulier et ceux de tout le mali en général. Les kiosques pour ce qui concerne leur emplacement, étaient prévus en commune II 2 pour se poser le long de la grande fosse de passage des eaux qui traverse le quartier de Quinzambougou. Selon ses dires, rien qu’avec l’installation des kiosques en commune II, la mairie gagnerait au moins, 33 millions de francs en termes de recette mensuelle. Le projet en question n’a jamais pu être développé selon Bazoumana par la seule faute des sieurs Dicko, Niaré, Kanté et autres en plus de l’actuel maire Youssouf Coulibaly qui selon ses dires « n’allait jamais devenir un maire sans les « deux voix » du parti UDD. Aussi depuis sa venue à la mairie, explique Bazoumana Youssouf Coulibaly n’a jamais baissé les bras quant le harceler afin de ternir inutilement son image. Pour Bazoumana la population a été remontée contre lui, ses employés et contres certains membres de sa famille, tout simplement parce qu’il n’acceptait pas qu’on lui vole sa parcelle dont il a tous les documents en règle, aussi selon lui tous les dommages qu’on lui a causé méritent réparation et les autorités doivent jouer leur partition pour que justice soit faite. A en croire ses propos, les autorités doivent prendre l’exemple sur certains pays dont les autorités parcourent les pays du monde à la recherche d’investisseurs. A l’en croire, c’est une chance pour le mali d’avoir des investisseurs nationaux qui sont prêts à injecter des milliards dans des projets de développement. Cependant Bazoumana regrette le fait que notre système économique soit ponctué d’acte de corruption, d’égoïsme et de l’incivisme vis-à-vis de la loi. Bazoumana dira qu’il a beaucoup de projet pour le mali mais pour que cela soit, il faut qu’on change et il a lancé cet appel à l’ endroit des plus hautes autorités afin qu’elles songent a sécuriser les investisseurs nationaux et internationaux. Aussi l’intervention des plus hautes autorités est nécessaire pour mettre fin à ce feuilleton qui a duré plusieurs années. A noter que cette affaire a connu 70 procès dont 21 jugées en faveur de Bazoumana Fofana et elle n’est toujours pas classée. C’est pourquoi les plus hautes autorités se doivent d’intervenir dans cette affaire afin de la clarifier une bonne fois pour toute. Aussi les affaires foncières n’honorent pas la démocratie encore moins la décentralisation, d’autant plus qu’elles mettent toujours en cause la mauvaise organisation de l’administration communale et surtout judiciaire. Bazoumana s’apprêtait à injecter plus d’un milliards dans un projet qui créerait de l’emploi. Il en a beaucoup d’autres comme Bazoumana qui souhaiterait investir dans nos différentes communes mais qui sont découragés par le système. Il est enfin temps que les maires cessent d’exproprier les parcelles des pauvres gens aux motifs qu’ils ont le pouvoir. Enfin après avoir tenté plusieurs projets de développement tel que dans l’industrie, le commerce, l’agriculture, l’hôtellerie, le transport et l’organisation de la Oumra, Bazoumana a décidé de ne rien faire au mali tant qu’on ne changera pas de comportement .en entendant c’est d’autres pays comme le Sénégal qui bénéficient de ces projets.
M. Touré