Depuis un moment, le maire de la commune rurale de Baguinéda, M. Salia Diarra, fait face à des détracteurs qui veulent le ruiner politiquement. Pour y parvenir, ils recourent à tous les moyens possibles. Ainsi, ils accusent le maire de détournement de près de 529 millions de francs CFA, sans preuve.
529 millions de francs CFA ; c’est le fameux montant que le maire Salia Diarra est accusé d’avoir détourné des caisses de la mairie de Baguinéda. Une situation qui fait sourire l’élu local qui se pose la question de savoir comment il peut détourner, tout argent, tout seul, une somme aussi faramineuse. En réponse, il dira à notre micro que d’autres détracteurs ont peut être pu faire ce détournement à son insu. En tout cas, pas lui, il en a aucune connaissance. Selon lui, tout cela n’est qu’une campagne d’intoxication destinée seulement à ternir son image et sa réputation dans le but de l’enterrer politiquement, puisque depuis son arrivée à la tête de la commune, la gestion des affaires n’est fait que sur la base du désir croissant d’un développement socioéconomique accéléré au bénéfice de toute la population de la commune de Baguinéda.
Donc, le maire Salia Diarra est victime de jalousie et de méchanceté causée par sa bonne gestion des affaires de la commune. La seule chose qui importe beaucoup plus aux yeux du maire, c’est pourquoi il n’hésite pas à qualifier tout le reste à des choses inutiles. Il laisse entendre qu’il n’a pas besoin de détourner un franc dans une caisse qu’il s’est lui-même engagé d’agrandir et de développer en y mettant de la transparence. Au contraire, selon lui, son devoir était de contribuer et non de détourner.
Concernant les 529 millions, le maire Diarra dira que c’est une affaire qui remonte bien avant qu’il ne soit maire, et qui concernerait une zone lotie par l’ancienne équipe de la mairie. Une zone d’habitation dont les occupants avaient même commencé à s’installer. Mais, le maire dira que tout récemment, le gouvernement a pris des mesures pour annuler la décision de la mairie, en raison de la construction des logements sociaux, obligeant la mairie à recaser les propriétaires sur un autre site. Un recasement effectué avec toutes les mesures d’accompagnement comme l’exonération, la suspension du paiement pour le permis. Des faveurs que la mairie a tenu à bien respecter parce que la plupart des occupants sont de la commune.
Ce qui concerne le rapport du vérificateur général, le vérificateur s’est rendu à deux reprises à la mairie, mais il n’a rien prouvé comme détournement. Depuis l’arrivée de Diarra à la tête de la commune, son premier combat a été de lutter farouchement contre les spéculations foncières. Une lutte qui l’avait conduit à déchirer à l’époque des faux bulletins devant leurs propriétés. Selon lui, depuis cette date, il n’a plus eu de la tranquillité avec ses détracteurs fonciers. C’est un combat qui l’oppose également aux spéculateurs fonciers. Par ailleurs, concernant ses réalisations, on peut enregistrer des forages, des routes, des centres de santé, des châteaux d’eau, l’alimentation de certains villages en électricité, sans oublier aussi la construction à Baguinéda et dans beaucoup de villages des mosquées, des écoles. Des travaux qui lui ont valu une décoration par les autorités du cercle de Kati. Donc, ceux qui pensent que le maire Salia Diarra a construit son lycée et ses villas avec l’argent de la mairie se trompent car, le maire avait de l’argent avant son entrée à la mairie.
Lassi SANOU