Suite aux récents mouvements pacifiques de la jeunesse de Titibougou pour dénoncer l’annexion de l’école du village par des hommes d’affaire véreux, le président du CNJ local Samba Dembélé et un de ses camarades BéguiSanogo ont été mis en détention par le tribunal de Kati le mardi 15 mai 2018. Cette incarcération est relative à une plainte formulée par Modibo Diarra et son réseau mafieux de spéculation foncière qui utilisent les tribunaux pour intimider les populations victimes d’expropriation.
Le président du CNJ de la commune de N’Gabacoro Samba Dembélé et BéguiSanogo ont été mis en prison immédiatement après leurs auditions au tribunal de Kati par rapport à une plainte de spéculateurs fonciers. Elle concerne un chantier de logement qui se situe dans la cour de l’école de Titibougou.
Les deux jeunes, pour avoir pris part aux mouvements de contestation contre l’occupation du cadre scolaire, sont accusés de dommage à la propriété immobilière d’autrui, menaces de mort et atteinte à l’intégrité physique. Les mêmes chefs d’inculpations sont retenus contre la maire déléguée du centre secondaire d’Etat Civil de Titibougou et le secrétaire général de la mairie de N’Gabacoro.
Ces derniers doivent se présenter au tribunal tous les 15 jours avant la fin de la procédure. Leur tort était de mettre en exécution un arrêt des travaux ordonné par le Maire de la commune Modibo Dembélé. D’ailleurs c’est cette décision municipale qui semble nuire aux spéculateurs fonciers parce qu’elle est intervenue lorsque les ouvriers avaient déjà fini les derniers réglages qui précèdent le coulage de béton sur le toit.
Concernant les accusations de dommages, le constat est que toutes les ferrailles, briques et autres matériaux sont intacts sur le site comme on peut le remarquer sur la photo. Aussi, les mouvements des jeunes étaient chapotés par le Collectif pour la Défense du Patrimoine foncier de Moribabougou et N’Gabacoro dont toutes les sorties sont pacifiques.
Avec ces procédures judiciaires, Modibo Diarra et les ramifications intercommunales de son réseau mafieux veulent intimider tous ceux qui osent dénoncer leurs actes d’expropriations. Ils ont utilisé la même méthode concernant le terrain de feu Mouammar Kadhafi. Dans cette affaire aussi, ils ont réussi à attaquer, au tribunal de la commune I, le maire Modibo Dembélé et plusieurs leaders de la contestation sur le motif de « disposition de bien d’autrui ».
Au cours de ces tractations, des révélations fracassantes ont été faites sur des collaborations complices entre un membre du réseau nommé Oumar Samaké et certains magistrats. Les spéculateurs de places publiques font-ils la loi au Mali ?
Affaire à suivre.
Issa Santara
ce qui est étonnant ce modibo Diarra n’est même pas instruit. et c’est lui que des officiers de l’Etat comme Adama Sangaré le maire du district et d’autres sang sue de l’Etat ont choisi pour morceler n’importe comment les espaces publics restant se trouvant à Bamako et environ. des espaces faisant parti du patrimoine de l’Etat et qui sont rester intouchable depuis 1960 à nos jours. Adama sangaré au lieu de s’engager à préserver ces espaces, à assainir le district et surtout nos marchés non, il est là a brader nos espaces publics pour se faire de l’argent facile. Quelle ignominie quand des intellectuels, des cadres qui aspirent à diriger ce pays se comportent de la sorte. ILs ont bradé la zone de Sotuba extension, le grand espace entre Djelibougou et boulkassoumbou et bien d’autres. Et leur politique de morcellement consiste à donner une part importante aux magistrats et certains hauts cadres de l’Etat et le reste aux enchères et supercheries.Nous lançons un appel aux jeunes de ne pas se laisser intimider par ces appatrides qui sont soutenu par des magistrats aveuglés par le goût de l’argent. “lorsque les lois de la republique sont bafouées l’insurrection est pour le peuple et pour chaque fraction du peuple le plus sacré ds droits”.
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