De gros bonnets de la politique et du monde des affaires ont passé à la trappe. L’opinion publique a chaleureusement salué les efforts du ministre. Pour sa part, le vieux Bazoumana Fofana est resté sur sa faim. Il sollicite un droit de regard des plus hautes autorités sur l’expropriation forcée de son titre foncier.
Au total, ce sont des milliers d’hectares de terres, jadis attribuées à des sociétés immobilières, qui viennent d’être retirées. Paraitrait – il que ces terres appartenaient à des villages, et étaient destinées à l’agriculture. Histoire de faire vivre des villageois. Aussitôt installé au ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, Me Mohamed Aly Bathily, a trouvé sur place des dossiers fumants. Après des semaines de visites de terrains, ayant fouiné les dossiers, il s’est finalement décidé à agir et à réagir. C’est ainsi qu’il a simplement instruit le retrait de certains titres fonciers querellés. La justice a été saisie pour d’autres cas. Ces mesures n’ont pas passé inaperçues à l’opinion publique. La presse nationale s’en est fait l’écho.
L’opinion publique a salué avec joie les mesures ministérielles. Jusque dans les allées de l’Assemblée Nationale, l’on ne parlait que de cela. Des encouragements ont fusé de toutes parts. Et tout le monde prie pour que le ministre aille loin.
C’est le cas du vieux Bazoumana Fofana. Il sollicite une fois de plus un droit de regard des plus hautes autorités du pays sur l’expropriation de son titre foncier N°11247.
En son temps, il avait intercédé auprès de Me Mohamed Aly Bathily, alors ministre de la Justice dans les précédents gouvernements. Quelque chose de bon était en marche. Car, les services techniques du ministère de la Justice avaient conclu à la violation des textes de lois dans la procédure d’expropriation.
Obstacles de taille
Bazoumana Fofana ne se doutait nullement que le ministère de la Justice ne ferait rien par la suite. Il avait réussi à obtenir des rendez-vous avec le chef du département. Les appels téléphoniques ne cessaient.
Mais, brusquement, tout s’arrêta. Le vieux Fofana buta à un mur de silence. On lui ferma les portes. Et on ne décrochait plus le téléphone. Que s’était – il alors passé ?
Bazoumana ne demandait plus pourtant que l’on annule les décisions de justice. Il voudrait que l’on permette au contraire à la justice de poursuivre son cours normal.
Autrement dit, d’empêcher le transfert frauduleusement fait sur son titre foncier.
Bazoumana Fofana n’aura pas gain de cause auprès du ministre pour la simple raison que dans l’affaire nagent des personnages puissants aujourd’hui début de l’affaire, l’un des protagonistes se trouvait être Me Abdoulaye Garba Tapo, ministre de l’ère ATT. Cheick Sadibou Cissé qui avait acquis, en premier lieu, le titre foncier, n’était pas l’importe qui. Le second acquéreur, Dionké Yaranangoré dit Babou Yara, richissime homme d’affaires, a ses entrées dans les sphères de l’Etat. Ne dit – on pas qu’il ferait la pluie et le beau temps sous l’actuel régime ?
Sur la liste, il y a Me Mountaga Tall, avocat et homme politique, actuellement membre du gouvernement. Il s’était présenté devant Bazoumana Fofana en qualité d’avocat d’une société ayant des prétentions sur le titre en question. Plus tard, Bazoumana se rendra compte qu’il avait des liens solides avec Cheick Sadibou et Babou Yara. ” C’est en cette période critique que Me Mountaga Tall m’a approché au nom de leur société, Cheick Sadibou Cissé, Dionké Yaranangoré dit Babou Yara, la famille Niaré, pour une proposer de lui vendre mon terrain. Le fait de n’avoir pas accepté est la cause de tous mes problèmes “, a écrit le vieux Fofana à toutes les autorités du pays.
De tout ce qui précède, l’on comprend aisément pourquoi le ministère de la Justice n’était pas allé loin dans ses démarches. Me Tapo, Babou Yara et Me Tall apparaissaient intouchables certainement. Mais, seraient-ils en mesure d’annihiler les efforts de Me Bathily ?
Le vieux Fofana en doute. Il croit dur comme fer que le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières ne resterait pas les bras croisés. Il fonde un immense espoir dans sa capacité à refonder le monde foncier dans notre pays.
” Pour quelqu’un qui devrait croire en Dieu et devrait avoir l’amour de son pays, et se soucier de l’intérêt des autres, et qui veut être à la hauteur de la confiance exceptionnelle du Président Ibrahim Boubacar Keïta, pour redresser la justice, appliquer la loi, bannir la tricherie, l’injustice, l’inégalité et la corruption, et faire une juste saine pour tous, le tocsin a sonné “, a t – il écrit à l’adresse du ministre Bathily. Un cri de cœur citoyen…
- Koné
diall des personnes comme vous trouverez un defaut même a DIEU mais pour l’instant laisser Bathily qui essue l’armes des pauvres vilageois
CENSURE SUR MALIWEB DES QU ON PARLE MAL DE la societé immobilière, vorace, rapace et sans moral SYFMA de Coulibaly : BRAVO si tout cela aura un effet ??!!! car au Mali après les effets d’annonce RIEN ne bouge (voyez les voitures de service qui livrent du bois, les CH qui circulent etc, etc…) BATHILY DIEU et les maliens seront avec toi SINON un jour le Mali va sauter pour les problèmes causés par ces BRIGANDS de MAFIA de BANDITS comme le MNLA de pire espèce, de SOCIÉTÉS IMMOBILIÈRES spéculateurs comme les LAH, Yaya Sangare, et plusieurs autres. LA PIRE ou la MEILLEURE EST LA SYFMA SYFMA SYFMA SYFMA de Coulibaly qui a pris des champs où sa mère le nourrissait avec les oranges de ces champs, il a pris des champs exploités bien avant qu’il ne soit né….IL a des milliers de TF INDUMENT CONSTITUE avec la complicité des agents de l’État et de bcoup de juges et procureurs de gendarmes (au cours des plaintes les CALENDRIERS de SYFMA sont posés sur les bureaux des juges ou des gendarmes enquêteurs …VOYEZ où vont ces enquêtes.
Bathily crie beaucoup dans les médias et devant la foule. Mais quand il était Garde des Sceaux il était au courant des greffiers en retraite depuis fin 2013 qui travaillent encore de nos jours en toute illégalité? S’il est légaliste, qu’à t-il fait ?
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