Affaire d’expulsion et démolition à Niarela : Qui veut créer la confusion sur Djibrila Ibrahima Maïga ?

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Pour entretenir la confusion dans ce qu’il convient d’appeler désormais l’affaire d’expulsion et de démolition à Niaréla, le nom du juge Djibrila Ibrahima Maïga a été cité à tort.

En effet,  ce qu’on a jamais dit, c’est que le nommé Djibrila n’intervient pas dans ce dossier en tant que juge, car il s’agit d’une affaire de famille où il est le mandataire de sa mère et ses frères. D’où la question de savoir le fait que Djibrila Ibrahima Maïga l’empêcherait-il de réclamer ses droits légitimes ? La réponse se trouve dans les manœuvres que la partie adverse a menées. Du quartier Niaréla au tribunal, en passant par le ministère de la Justice jusqu’à l’Assemblée nationale, les héritiers de feu Baba Traoré ont tout tenté pour se faire entendre. Ce, malgré les décisions de justice.

En réalité, cette affaire qui oppose les héritiers de feu Fatoumata Zahara Haïdara contre ceux de feu Baba Traoré n’aurait jamais dû dépasser un traitement à l’amiable. Une solution que Djibrila Ibrahim Maïga a tentée pour mettre fin au conflit familial. Au départ, la partie adverse avait accepté cette méthode, avant de se rétracter.

Lors d’une conférence de presse que Djibrila Ibrahim Maïga a animée la semaine  dernière à la Maison de la presse, il est revenu longuement sur cette affaire qu’on a transportée jusqu’à la Sécurité d’Etat. Des rumeurs ont fait même croire que si Djibrila Ibrahim Maïga a pu obtenir justice, c’est grâce à un lien de famille avec la Première dame. L’intéressé a profité de cette conférence de presse pour démentir formellement d’être un neveu de la Première dame, Kéïta Aminata Maïga. Le seul tort de Djibrila, c’est qu’il a le patronyme Maïga comme l’épouse du chef de l’Etat. «Je précise qu’il n’y a aucun lien de parenté entre la Première dame et moi», témoigne-t-il.

En  tout cas, malgré son statut de juge, Djibrila n’a fait que réclamer ce que la loi lui donne et il a de ce fait respecté toutes les procédures en matière. A cet effet, un mémoire est disponible où Djibrila a étalé la version des faits, notamment la procédure d’expulsion qui a eu l’aval des autorités compétentes.

Le patent constat  qui se dégage est que la bataille médiatique menée par les héritiers de feu Baba Traoré est fait dans l’intention de nuire en lieu et place d’une procédure judiciaire en cours. Pire, dans cette affaire, en plus des mensonges et injures, Djibrila Ibrahima Maïga a eu même des menaces de mort.

Paul Cissé

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