A Faladié – Sokoro, Dagnon veut « manger » les espaces verts : Les jeunes disent non ! 

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Les problèmes fonciers sont et demeurent des préoccupations majeures des autorités et des populations victimes des boulimiques élus municipaux. En commune VI du District de Bamako, il ne s’agit plus de dénoncer, mais d’agir. Et c’est la menace que vient de brandir la jeunesse de Faladiè Sokoro contre le Maire Dagnon et ses valets.

 « Nous sommes plus que jamais déterminés à démasquer les prédateurs qui veulent à tout prix vendre nos espaces verts ». C’est en ces termes que la jeunesse de Faladié Sokoro a condamné, lors d’une assemblée générale, la vente illicite de leurs espaces verts par des maires.
Les espaces verts qui doivent servir de lieux de retrouvaille, de divertissement  sont de plus en plus soumis à la spéculation foncière par des maires. A Faladié Sokoro, la pratique semble atteindre le seuil de la révolte des jeunes. La jeunesse du quartier est sortie de ses gongs depuis plus d’un mois pour interpeller le ministre de l’administration territoriale et des collectivités locales à travers une assemblée générale pour mettre au crible toutes les opérations illégales sur leurs espaces verts, soumis à une spéculation foncière.

Pour le porte-parole des jeunes du quartier de Faladié Sokoro, Mamadou Barry, il ne s’agit ni de prêt ni de loin d’un combat politique, mais plutôt d’un problème concernant le développement de leur quartier dont la part de la jeunesse est cruciale. A l’en croire, leur combat est une suite logique de celui mené par leurs aînés qui se sont érigés en boucliers entre les maires spéculateurs et les espaces verts. Parlant de l’assemblée générale du jour, M. Barry a également expliqué qu’il s’agit d’un cadre pour instaurer un climat d’échanges et de cohésion entre les jeunes afin qu’ils puissent prendre leur destin en main pour le développement de leur quartier. Pour ce faire, le problème foncier sur lequel ils se sont focalisés au cours de cette rencontre, occupe une grande importance dans le développement d’un quartier. Présents à cette assemblée, les parents de ces jeunes ont témoigné de leur adhésion à ce combat dont l’intérêt revient aux populations de Faladié Sokoro elles-mêmes. En tout cas, les jeunes se sont engagés à rester soudés pour la poursuite de leur mouvement.

Aux termes  de cette rencontre, les jeunes ont mis en place une structure de coordination de toutes leurs actions.
Nouhoum DICKO

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