Le Réseau Ouest Africain pour l’édification de la paix (WANEP) et son partenaire GPPAC, ont co-organisé, du 24 au 25 juillet 2017, un atelier de renforcement des capacités des Organisations de la société civile (OSC) sur le plaidoyer. Le thème de cet atelier était basé sur les acquis du projet : « La société civile pour une stratégie de sécurité humaine au Mali ». La cérémonie d’ouverture était présidée par le Coordinateur régional WANEP-Régional, Francis Aquah ; le Coordinateur national, Boubacar Théra ; le représentant de la OSC, Ben Cherif Diabaté et la représentante du président du Conseil d’administration du WANEP-Mali, Me Saran Keita. Et c’était en présence d’une quarantaine des participants.
Retenons que cet atelier s’inscrivait dans la suite logique de la semaine du plaidoyer effectuée au cours de la mise en œuvre du projet. A cet effet, il s’agissait d’approfondir la réflexion sur le plaidoyer au niveau local, régional et national et chercher à savoir comment relier ce plaidoyer au niveau international; les dynamiques politiques de l’ONU et les contributions des OSC sur l’application des décisions internationales au niveau local, régional et national ; la restitution de la semaine du plaidoyer à NY organisée en novembre 2016 par GPPAC et WANEP ; l’élaboration d’un plan d’action annuel d’activités de mise en œuvre et de suivi des recommandations.
Pour la représentante du président du Conseil d’administration du WANEP-Mali, Me Saran Keita, cet atelier est la suite logique de l’initiative d’un consortium constitué de trois organisations internationales de la société civile, à savoir le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP), le Partenariat mondial pour la prévention des conflits armés (GPPAC) et le Collectif pour la sécurité humaine (HSC), avec le soutien financier de l’Agence autrichienne de développement (ADA). Selon elle, ce projet s’était fixé comme objectifs axés sur la mise en place d’un réseau solide et vigoureux de la Société Civile malienne dans la perspective d’une forte mobilisation autour des questions de sécurité humaine et de construction de la Paix ; la formulation et la mise en place d’une stratégie de sécurité humaine qui soit favorable au genre, réalisable et attentive aux causes structurales du conflit ; la promotion de bonnes pratiques destinées à prévenir l’extrémisme violent; et enfin, la participation de la Communauté Internationale, y compris les acteurs régionaux, à l’élaboration de politiques sécuritaires.
Avant de terminer son allocution, elle a remercié les membres du consortium d’organisation de la société civile, qui ont eu l’heureuse initiative de mettre en œuvre ce projet. Et d’assurer leur disponibilité constante pour un partenariat fécond en vue d’une réforme du secteur de la sécurité avantageuse pour tous.
Par ailleurs, il est à retenir qu’il a été aussi mentionné un certain nombre de résultats que le projet a pu atteindre. Il s’agit de la mise en réseaux des OSC engagées dans la promotion de la sécurité humaine connectée directement au système national d’alerte précoce via les points focaux NEWS des organisations de la société dans chacune des régions administratives du Mali ; la mise en place d’une plateforme pour un débat des acteurs divers sur le rôle du gouvernement et de la société civile malienne dans la lutte contre l’extrémisme violent à travers l’élaboration d’un projet de Stratégie sur la Sécurité Humaine au niveau local, national, régional et international pour le Mali ; les différentes sessions de formation autour de la sécurité en particulier l’extrémisme violent ; une semaine de plaidoyer à New York en novembre 2016 avec d’autres Organisations de la Société Civile malienne sur « Comment engager le dialogue avec les OSC au Mali ? » ; une autre rencontre récemment tenue au début de ce mois juillet 2017 à New York pour une contribution des objectifs de l’horizon 2030.
Seydou Karamoko KONE