Les techniques de formation et d’animation en matière des violences basées sur le genre (VBG) sont au centre d’un atelier de formation des formateurs à l’institut national de la formation judiciaire (INFJ). Organisé par l’Avocat Sans Frontière (ASF) Mali en collaboration avec l’Avocat Sans Frontière (ASF) France, la cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide de Mme Françoise Bastien d’ASF France.
Pour mieux lutter contre les violences basées sur le genre (VBG), le projet justice pour les survivantes de VBG (Juge) envisage de mettre en place un pool de formateurs capable d’animer des sessions de formation en matière de VBG. Ce qui contribuera dans le cadre de la durabilité des actions du projet de bénéficier d’un vivier d’acteurs locaux ayant une expertise dans l’ingénierie de la formation.
L’objectif du présent atelier, qui se tient 6 mois après le premier, est de former des formateurs. Il s’agit de constituer un pool de formateurs aptes à dispenser des formations portant sur le traitement judiciaires des violences basées sur le genre (VBG). D’une durée de 2 jours (18 et 19 janvier), cette session de renforcement de capacité portera essentiellement sur la : Construction d’itinéraires pédagogiques, proposition de techniques d’animation ; élaboration de cas pratiques et enfin préparation des travaux en situation simulée.
A l’issue de ces deux jours de session, les participants au nombre de 15 venus de Bamako, de Koulikoro et de Gao, des membres d’ASF Mali et de Wildaf, intégreront les notions fondamentales des techniques de formation et d’animation en matière de VBG. Car pour lutter efficacement contre les VBG, il faut que tous les acteurs de la chaine pénale soit en capacité de reproduire des formations et d’être un formateur. Ce qui n’est pas toujours le cas. Puisque les acteurs de la chaine pénale ne sont pas suffisamment armés pour le traitement des cas de VBG sur la base de leur formation initiale.
Le président de l’ASF Mali, Seydou Doumbia, a rappelé le cadre général dans lequel se tient cette de formation. Il a insisté sur l’importance de cette 2e session de formation. « A partir de cette formation vous serez à même de porter la charge d’une formation sur les VBG de bout en bout sans aide en sans erreur », a-t-il clamé. Pour terminer, Seydou Doumbia a conseillé les participants à travailler en équipe dans le cadre de la formation. « Renforcez-vous en équipe », a-t-il recommandé.
De son côté, Mme Françoise Bastien d’ASF France a indiqué que le projet justice pour les survivantes de VBG (Juge) a été financé par l’Union Européenne. Par ce projet, l’Europe des 27 a voulu mettre un coup d’arrêt à l’impunité des auteurs de VBG. Il s’agit d’identifier les victimes, porter leur action devant les tribunaux et puis d’obtenir les réparations. 65 28 29 30
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
Proper gender based violence management is not complicated nor should we make it. It requires good laws prohibiting gender based violence plus that have severe penalties for those guilty of gender based violence withal being strictly enforced.
Where females are confronted with gender based violence good laws should favor them using any immediate means available to overcome that gender based violence including killing perpetrator. This is unlikeable reality of gender based violence where males are so mentally weak they allow it to happen as if it is right of perpetrator to dehumanize women by assaulting them.
Unfortunately gender based violence is most common in uneducated plus undeveloped communities where men stupidly believe it is sign of superiority to abuse women. Do any of you believe that or act with gender based violence?
Henry Author Price Jr aka Kankan
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