Pour mieux informer sur les améliorations dans la gestion de l’Assurance maladie obligatoire (Amo), l’Union nationale des jeunes éditeurs de presse en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) a organisé une journée d’échange avec journalistes.
La Canam fait face à de multiples difficultés dans la mise en œuvre de l’Amo. Elles ont pour noms : la sécurisation des données, la montée en charges du volume des feuilles de soins, l’identification des bénéficiaires de soins, le contrôle des droits, la fraude…
Pour pallier ces difficultés, l’Unajep et la Canam ont initié une journée échange et d’information sur la problématique de l’assurance maladie au profit des secteurs formels et informels et le système d’information biométrique et de type web-service de l’Amo.
Ce dernier perçu comme une solution fiable pour sécuriser et organiser les données et faciliter l’accès aux services de l’Amo, doit être mieux cerné par les populations pour leurs besoins. Le système d’information intégré à l’identification biométrique et de type web service, selon un agent de la Canam, est mis en place pour lutter contre l’usurpation d’identité aux services de l’Amo.
La cérémonie d’ouverture des travaux de cette journée, qui s’est tenue à l’hôtel Les Colonnes, était présidée par le conseiller technique du directeur général de la Canam, Oumar Tiémoko Sankaré, en présence du président de l’Unajep, Idrissa Dicko.
Cette journée d’échange devrait permettre aux participants d’avoir plus d’information sur le nouveau dispositif de la Canam et être mieux édifiés sur l’impact de l’Amo en milieux formels et informels.
Compte tenu de l’importance de ces services pour la population, l’Unajep promet, à travers son président, de “porter un intérêt particulier sur les questions liées à l’Amo dans ses différentes phases d’évolution pour des raisons professionnelles mais surtout au regard de son importance capitale pour les populations maliennes”.
Cette rencontre d’échange avec les journalistes doit permettre d’éviter les erreurs du début de l’Amo. “Le régime d’assurance maladie a été taxé de manque d’information et de manque de communication. C’est pourquoi la Canam réaffirme son soutien à toutes les actions visant à faire connaitre ce produit”, a précisé le représentant du DG de la Canam.
Des spécialistes du nouveau système d’informations biométriques de l’Amo ont expliqué aux participants les avantages et les défis de ce système mais aussi de l’assurance maladie dans les secteurs formels et informels.
Youssouf Coulibaly