Le Mali a abrité, les 12 et 13 décembre derniers, le premier séminaire m-agri d’Orange. Placée sous la coprésidence du ministre de la communication et des nouvelles technologies de l’information et de la communication et du Directeur General d’Orange Mali ; la cérémonie d’ouverture de ce séminaire aura permis aux participants de cerner l’importance du projet et surtout d’appréhender l’apport des NTIC dans le développement de l’agriculture en Afrique.
Améliorer la productivité agricole ; autonomiser les agriculteurs ; renforcer de manière globale la chaine de valeur : telles sont les solutions qu’Orange a décidé de mettre à la disposition du continent africain en vue d’un meilleur essor du secteur Agricole et du développement du monde rural. Lesquelles solutions, à travers la connexion bien entendu de l’agriculture, représenteraient plus de 48 milliards de dollars supplémentaires pour les agriculteurs.
Prenant en compte les défis du monde agricole, dont la croissance démographique rapide (2 milliards de personnes d’ici l’horizon 2050), la faim du fait de l’insécurité alimentaire qui menace 870 millions de personnes, l’exode rurale et le manque criard de financement ; le projet m-agri d’Orange se forge également sur un certain nombre de critères. Lesquels permettent de favoriser la participation inclusive des personnes concernées, la collaboration des différents partenaires comprenant les réalités du monde rural et l’instauration d’un climat de confiance vis-à-vis des agriculteurs.
Au delà du projet m-agri, les agriculteurs maliens bénéficient d’ores et déjà d’un certain nombre de solutions développées dont les retombées se sont avérées positives et avantageuses. Il s’agit du projet Sénékéla qui permet de fournir, par le biais d’un centre d’appel, des informations aux acteurs du monde agricole sur les différents marchés, les prix des denrées agricoles, tout en leur facilitant le choix des marchés pour la vente et l’achat des produits. Et d’Orange money qui permet aux agriculteurs de mettre de l’argent de côté pour anticiper leurs périodes de soudure et utiliser leur mobile pour rembourser petit à petit leur microcrédit agricole. Sans compter tous les autres services liés au projet m-agri qui seront bientôt disponibles.
Plus qu’une stratégie de positionnement vis-a-vis des 500 millions d’utilisateurs attendus à l’horizon 2016 sur le marché mobile mondial, ce projet m-agri aux dires des responsables d’Orange s’inscrit dans le cadre du développement des pays africains et de la valorisation des secteurs agricole et rurale.
Fousseyni MAIGA
Si La Chine et l’Inde ont pu eviter la famine et nourrir leurs populations,l’Afrique en suivant la meme voie parviendra a nourrir ses
populations avec ses terres arables disponibles.Le probleme central est d’accroitre le rendement agricole,par consequent
la productivite agricole.Les Intrants agricoles,les engrais chimiques et organiques,les pesticides,les equipements agricoles pour etendre de plus en plus les surfaces a cultiver,l’irrigation dans les zones
seches,et pour les cultures qui la demandent,l’utilisation des semences ameliorees,le traitement des produits agricoles,(stockage,usinage), pour la bonne conservation,et l’usage aise des produits alimentaires,le financement des activites de production,de transformation et de commercialization par des institutions de financement appropriees,rentrent dans la politique agricole.Le but est de parvenir a diminuer la population agricole tout en multipliant la production par 2,4 et envoyer le surplus d’agriculteurs vers l’industrie,service
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