Ségou : séminaire de formation en prospective : Comment construire les avenirs possibles ?

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Une cinquantaine de cadres de la direction nationale de la planification du développement, des DRPSIAP et du conseil régional de Ségou ont pris part à la formation sur la prospective et la planification stratégique

Communément admise comme une science qui vous permet de vous projeter dans le temps et prendre des bonnes décisions, la prospective consiste à rassembler des éléments d’appréciation chiffrée ou non sur les avenirs possibles d’une communauté humaine afin d’en choisir celui qui répondent au mieux les intérêts de celle-ci et agir en  conséquence.

Le contenu de la formation a porté sur les thèmes comme la définition et rôle de la prospective, les caractéristiques fondamentales, les relations entre prospective et planification stratégique, les cas pratiques, la méthode des scénarios, l’analyse système et construction des scénarios thématiques.

S’agissant du second module à savoir la planification stratégique, les participants ont planché sur les sujets comme les cadres de dépense à moyen terme (CDMT) (généralité, technique de conception, lien CDMT/budget.)

Pendant cinq jours les participants au-delà des cours pratiques se sont frottés avec la réalité au moyen de cas pratiques.

Organisé par la direction nationale de la planification du développement, l’atelier avait pour objectif de renforcer les aptitudes des participants sur les sujets évoqués plus haut afin qu’ils jouent pleinement leur rôle, rôle qui consiste à rompre avec un pilotage à vue et de se soumettre à la discipline de la planification et de la budgétisation. Signalons que la formation a été sanctionnée par la remise d’attestations aux participants.

 

Ségou : atelier de formation aux droits de l’homme des acteurs de la chaine pénale

La salle de conférence de l’office riz Ségou a abrité du 21 au 23 décembre dernier la session de formation aux droits humains des magistrats et auxiliaires de justice, du personnel de l’administration pénitentiaire, des fonctionnaires de la police nationale et de la gendarmerie, des acteurs de la société civile de Ségou.

Organisé par le programme conjoint des nations unies d’appui à la promotion des droits de l’homme au Mali(PDH), l’atelier avait pour objectif de renforcer les aptitudes des participants dans leur travail quotidien de protection des droits humains et de distribution de la justice.

 

Avait-on encore besoin de former les praticiens du droit sur ces modules ? La réponse à cette question sera donnée par le représentant de madame le ministre en charge de la justice dans son discours de cadrage « …les droits de l’homme définis par le PNUD comme des droits dont disposent toutes les personnes en vertu de leur condition humaine pour vivre libre dans la dignité sont divers de par leur nature ainsi que les textes qui les consacrent. De par leur nature, les droits de l’homme sont civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, individuels et collectifs. Quant aux textes, ils sont à la fois nationaux, internationaux, régionaux et sous régionaux. Cette double diversité fait de la connaissance des droits de l’homme un défi que les magistrats chargés de rendre la justice doivent relever pour pouvoir jouer pleinement leur rôle de gardien des droits et libertés…. »

Ainsi les participants ont planché sur des thématiques comme l’introduction aux droits de l’homme, les droits de l’homme et procès équitable, les droits de l’homme et droit international pénal, les droits de l’homme et lutte contre le terrorisme, les droits de l’homme et protection des réfugiés, les droits de l’homme et justice transitionnelle.

La session de Ségou est la suite logique d’une série devant se tenir à Kayes, Koulikoro et Sikasso. Il s’agit de répondre aux objectifs spécifiques du PDH à savoir : assurer la promotion des droits économiques, sociaux et culturels au Mali, favoriser l’accessibilité à la justice, au service du médiateur, renforcer les capacités de la commission nationale des droits de l’homme et des OSC. En d’autres termes, les différents ateliers doivent renforcer les capacités de 80% des magistrats et 50% des auxiliaires de justice des régions concernées. A cela il faut ajouter la sensibilisation de 70%  de la population des mêmes régions. Rappelons que la tenue de cet atelier a été rendue possible grâce à l’appui financier de l’ambassade de Canada.

Moc

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