Secrétaires, assistants et attachés de direction : La nécessaire maitrise des NTICS

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Le secrétaire doit faire preuve de capacités d’adaptation et son champ de connaissance doit s’élargir

Le métier de secrétaire, assistant et attaché de direction est devenu aujourd’hui, une fonction intelligente et dotée d’une grande capacité d’adaptation et d’innovation. C’est ainsi que sur demande de l’Association des secrétaires, assistants et attachés de direction du Mali (ASAAD) se tient depuis lundi à Bamako, le symposium international de leur corporation. Le thème de cette année est : « Secrétaire et mutations technologiques en Afrique : enjeux et défis à relever ».

La cérémonie d’ouverture de ces assises qui prendront fin samedi prochain, s’est déroulée dans la salle des conférences du cinéma Babemba. Présidée par le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Traoré Oumou Touré, elle a enregistré les présences du parrain Mamadou Sinsi Coulibaly, président du patronat malien, la présidente de la Fédération africaine de secrétaires, assistants et attachés de direction (Fasaad), Mme Nzengué Joséphine, son homologue de l’Asaad Mme Bocoum Salimata Ouattara et le représentant du maire de la commune III du district de Bamako.

Ce  symposium de  Bamako a enregistré la participation des centaines de délégués, venus de 13 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le représentant du maire a tout d’abord souhaité un bon séjour aux hôtes du Mali, avant de dire que sa commune est très heureuse d’abriter la cérémonie d’ouverture de ce symposium.

Evoquant les raisons ayant motivé le choix du thème de ce symposium, Mme Bocoum Salimata Ouattara expliquera que malgré la montée en puissance des technologies de l’information et de la communication, le secrétaire garde jalousement ses secrets et sa force de séduction grâce à la déontologie et à l’éthique professionnelle. « L’on ne saurait être  son propre secrétaire en tout temps et en tout lieu » a-t-elle ajouté. S’agissant des secrétaires, la présidente de l’Asaad dira qu’ils constituent un dispositif fondamental de mise en relation entre les offreurs et les demandeurs de services publics ou privés.

Dans le temps, le métier de secrétaire se résumait essentiellement à l’exécution des tâches administratives, dira pour sa part la présidente de la Fasaad. Ce qui laissera certains penser de sa disparition, voire le remplacer par des nouvelles technologies (internet, logiciels de bureautique et outils de gestion de bases de documents) facilement utilisables par les cadres eux-mêmes. Mais, « aujourd’hui avec la venue de nouveaux outils, le secrétaire s’est vu attribuer des fonctions d’assistant » dira Mme Nzengué Joséphine. De ce fait, ses missions ont gagné en intérêt et en responsabilité. C’est pourquoi, le secrétaire doit faire preuve de capacités d’adaptation et son champ de connaissance doit s’élargir.

A la suite, la marraine, Mme Traoré Oumou Touré, dira que les nouvelles technologies de l’information et de la communication ouvrent une  nouvelle ère dans le métier de secrétariat. Le processus de transformation de la secrétaire à l’assistante requiert un accompagnement soutient-elle. Celui-ci, consiste à encourager les initiatives, à savoir : la formation dont le but est d’aider les secrétaires à accéder à des tâches plus qualifiantes. Elle a aussi invité les secrétaires à disposer de descriptifs de leur métier, mettant en valeur leur travail, trop longtemps caricaturé comme une simple prestation naturelle. Pour Mme le ministre, l’heure est venue de faire du plaidoyer, voire du lobbying pour améliorer la visibilité de la profession.

Diakalia M DEMBELE

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