Le grand hôtel de Bamako abrite, depuis le mardi 11 octobre 2011, un important atelier de formation des coordinateurs nationaux du réseau des clubs ISESCO. La cérémonie d’ouverture de rencontre, qui prend fin aujourd’hui, était présidée par le ministre de l’Education, de l’alphabétisation et des langues nationales. Il était entouré de la représentante de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), Maha Merezak , de la représentante du PNUE, Anne Marie Fener et de la Représentante de l’UNESCO, Livia Saldari.
L’objectif principal de cet atelier est de sensibiliser les participants sur l’utilisation des supports pédagogiques développés par le service action Ozone du PNUE. Ses participants sont venus des pays membres de l’ISESCO, à savoir le Burkina-Faso, la Guinée, le Liban, le Mali, le Maroc, le Niger, le Togo et la Tunisie. Il s’agit, au cours de ces trois jours durant, de suivre le programme de formation axé sur le Trou d’Ozone et sur l’Expérience sur l’eau, d’échanger pour dégager des sujets consensuels, travailler à l’utilisation des supports et outils pédagogiques.
Dans son allocution, le représentant de l’Unesco au Mali a déclaré que le présent atelier vise à mobiliser les participants dans le cadre de l’année internationale de la chimie.
Pour sa part, la représentante de l’ISESCO, Maha Merezak a tout d’abord tenu à remercier les partenaires de l’ISESCO, que sont l’UNESCO et le PNUE pour leurs efforts en vue d’assurer le succès de cette activité. En s’adressant aux experts et aux représentants des pays membres, il les a invité à échanger et partager leurs expériences dans le cadre du thème qui les réunit. Elle est convaincue que par leurs connaissances, les résolutions de la rencontre aboutiront à des résultats probants. Le thème de ce présent atelier, a-t-elle ajouté, « sans nul doute, fait partie des préoccupations majeures du pays hôte et des institutions représentées. En effet, tous les partenaires ont pris conscience, de par leurs responsabilités et leur fonctionnement quotidien, du rôle déterminant de l’éducation sous toutes ses formes, dans la lutte pour la protection de l’environnement, notamment de la couche d’ozone et pour la connaissance des propriétés chimiques de l’eau.»
Elle a aussi rappelé que cette prise de conscience est d’autant plus déterminante que tous les pays participant à la session sont soumis, comme le reste de la planète, au réchauffement climatique. « En outre, ils sont situés dans des régions où le problème de l’eau est stratégique, car la menace du stress hydrique y est réelle», a-t-elle dit. C’est pourquoi, l’ISESCO s’est engagée pour la promotion des élèves et des étudiants, dans les écoles associées de l’UNESCO et les Clubs ISESCO, ainsi que dans les ONG, pour le développement durable.
Pour sa part, le ministre de l’Education, de l’alphabétisation et des langues nationales, a déclaré que l’école doit amener l’enfant à une prise de conscience des principes de paix et de droits de l’homme, des principes de tolérance. Pour Salikou Sanogo, elle doit façonner chez lui des attitudes et des habitudes en vue de la formation du futur citoyen respectueux de la dignité de l’homme, engagé dans la lutte pour le développement durable. Il a également rappelé que la rentrée scolaire, 2011-2012, s’est ouverte sous le signe de l’Education au développement durable. « La première leçon de l’année scolaire a porté sur les thèmes suivants: le cycle de l’eau, l’hygiène alimentaire, l’école et l’environnement, la pollution de l’air », a-t-il précisé.
Pierre Fo’o Medjo