Le Centre International pour le Conseil et la Formation (CICF) a organisé un atelier sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). C’était samedi dernier, à l’hôtel Onomo de Bamako. Une session animée par Seydou Bouaré, expert environnementaliste.
-Maliweb.net- Des juristes, des comptables ou encore des étudiants. Le profil des participants au Café-RSE était très varié. L’objectif pour le Centre International pour le Conseil et la formation est de distiller la notion de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise au niveau de tous les types d’organisations sociales. De l’administration publique aux associations locales en passant par les entreprises privées.
«Nous faisons face à un fléau mondial, celui de la destruction de notre écosystème», indique Berthé Minian Bengaly, directrice du CICF. C’est ainsi, poursuit-elle, que la norme ISO 26 000 a été adoptée. Les pays sous-développés étant les plus exposés aux effets du réchauffement climatique, il est urgent, selon Mme Berthé que les entreprises dans ces pays adoptent le concept RSE. Un concept qui «donne une bonne image à l’entreprise sans aucune contrainte».
Cabinet-conseil, le CICF forme et accompagne les entreprises dans la démarche RSE. «Ce café permet de rassembler les cadres des différentes entreprises pour échanger et prendre des décisions sur la RSE pour les remonter ensuite au niveau de la direction», affirme la directrice du CICF. Par ailleurs, assure Berthé Minian Bengaly, que le cadre ouvert sera pérennisé. Des séances périodiques de formations sur la question seront offertes, à moindre coût, par son centre.
La RSE: comment et quels avantages?
Selon Seydou Bouaré, la RES, c’est «la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et l’environnement». La RSE se traduit alors par un comportement transparent et éthique qui contribue au développement durable et prend en compte les attentes des parties prenantes. Concrètement, une entreprise pratique la RSE, lorsqu’elle refuse de s’approvisionner, en matières premières, chez une société qui ne respecte pas l’environnement.
Au dire de l’expert environnementaliste, le respect de la norme ISO 26 000 n’est obligatoire pour aucune entreprise, car ce n’est pas une norme de certification. Cependant, ajoute-t-il, son adoption offre des solutions et de multiples avantages à condition que l’entreprise communique sur ce qu’elle fait. Entre autres avantages de la RSE, Bouaré cite: l’amélioration de la réputation et de l’image de l’entreprise vis-à-vis de ses partenaires et des associés; la capacité à attirer et à retenir ses salariés, ses clients et ses fournisseurs ou encore l’amélioration de la productivité et de la performance de l’entreprise.
Mamadou TOGOLA
