Organisée par l’Institut français du Mali (IFM), en collaboration avec la Maison de la presse, la formation des journalistes en langue française a officiellement démarré mercredi dernier. Pour cette formation, 32 journalistes repartis en deux groupes ont été sélectionnés.
Financée par l’Ambassade de France au Mali, cette formation permettra à des journalistes de progresser et d’améliorer leurs niveaux en langue française, spécialité journaliste. Quelques mois après le test qui avait regroupé 80 journalistes, finalement, c’est 32 journalistes qui ont été retenus, puis repartis en deux groupes pour cette formation.
A en croire les responsables, les membres du premier groupe ont réussi le test du niveau avancé B2. Ces personnes suivront une formation de 222 heures pour essayer d’obtenir le diplôme approfondi en langue française (DALF C1) qui est un niveau d’expertise en Français. Et ceux qui n’ont pas eu la moyenne de passage au test, mais qui ont eu des résultats supérieurs à 40 sur 100 suivront également une formation de 406 heures soit une année et demie. Ils seront amenés à passer deux examens à savoir : le Diplôme d’études en langue française (DELF B2) ensuite le Diplôme approfondi en langue française (DALF C1).
Pour la Directrice du Centre de langues de l’Institut français du Mali, Christelle Mignot, les journalistes ont un rôle absolument fondamental au niveau de la langue française. Selon elle, plus, ils produiront des articles, des documents sonores ou télévisuels de qualité, plus la population aura accès à des outils en langue française de qualité. « Ça permettra de manière générale à tout le monde de s’épanouir en langue française. Je suis très heureuse que la Maison de la presse nous fasse confiance sur la qualité de cette formation pour qu’ensemble on puisse progresser dans l’excellence », a-t-elle-affirmé.
Très ému, Abdoulaye Traoré, journaliste à Mandé TV a salué l’initiative de l’Institut français du Mali, ainsi que la Maison de la presse. Selon lui, l’initiative doit être pérenne pour permettre à d’autres journalistes de renforcer leurs capacités en langue française.
Zié Mamadou Koné