A l’entame de la rencontre, le Président du CNPM a tout d’abord salué la démarche du Directeur Général du FAFPA. Il a témoigné que, depuis l’arrivée de ce dernier à la tête de cette structure, il l’avait déjà rencontré 2 ou 3 fois.
Selon lui, c’est la première fois qu’un Directeur général du FAFPA rencontre le CNPM depuis qu’il occupe ce poste. Ces efforts ne seront pas vains, a déclaré Mamadou Sidibé.
Il ajoutera que depuis quelques années de nombreuses sollicitations des entreprises et groupements professionnels au niveau du FAFPA n’ont pu aboutir. Cette situation a instauré un climat de méfiance entre les groupements professionnels et le Fonds, allant même jusqu’à un refus de solliciter cette structure pour des actions de formation. Cette situation doit être corrigée rapidement, a conclu le Président du CNPM.
Prenant le relais, le Directeur Général du FAFPA a procédé à la présentation générale de sa structure, créée par la Loi N-0 97-023 du 14 Avril 1997 et qui est un EPA doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
Il a pour mission essentielle de contribuer à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de formation professionnelle qualifiante, continue et d’apprentissage. Le FAFPA est placé sous la tutelle du ministère de l’Emploi, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne.
Les ressources du FAFPA proviennent fondamentalement de la TFP (Taxe pour la formation professionnelle) qui est de 20% de la masse salariale des entreprises assujetties à la contribution forfaitaire. Le montant du budget du FAFPA pour l’année 2015 est de 9 552 000 000 de FCFA.
Dans le domaine du partenariat, il est en collaboration avec l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail du Maroc et le Centre national des Formateurs (CENAFIF) de Tunisie pour la formation des jeunes.
En 2015, le FAFPA ambitionne de réaliser 400 projets structurants dans le secteur non structuré, 105 plans de formation dans le secteur moderne et des projets d’équipements des centres de formation, a affirmé Mohamed Albachar Touré.
Adama Bamba
Les ressources du FAFPA proviennent de la TFP qui représente 2% de la masse salariale et non 20%
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