Ce projet qui prend fin en juin 2015 est l’occasion pour les moniteurs de partager les réalisations, les approches et les recommandations. Pour ce faire, ils ont organisé, le jeudi dernier, dans les locaux de l’hôtel mandé une ”conférence nationale” sur le thème ” construire collectivement le plaidoyer en faveur des communautés locales “.
La cérémonie d’ouverture était présidée par Adama Cissouma représentant du ministre de la décentralisation, à ses côtés qui avait le vice président du conseil nationale de Tombouctou, Oumar Abdoulaye Touré, le président d’ARGA Mali, Ousmane Sy et la représentante de Linving Earth, Lios Mcgilchrist et plusieurs cadres.
Le projet REGAL (Relance Economique et Gouvernance des Affaires Locales dans la région de Tombouctou, est financé par le programme ” Conflict Pool ” du gouvernement britannique. Il est exécuté dans les communes de Doukouria, Douékiré, Alafia, Lafia, Bourem-Inaly et à Tombouctou-ville. Elle prend fin en ce mois de juin 2015.
Les participants étaient au nombre d’une trentaine et les experts, ont longuement éplucher plusieurs sous-thèmes : ” la stratégie pour la relance économique et la gouvernance locale à Tombouctou “, ” les leçons enseignées dans le cadre du projet REGAL “, ” la relance économique et la gouvernance locale (défi humanitaire et contexte de conflictualité) “, ” la stratégie d’intervention dans un contexte de fragilité “, ” le mode opératoire, la durabilité des initiatives “, ” le plaidoyer national et le processus et les défis liés à l’accord pour la paix “.
Le projet met à prérogative le résultat des recherches, des expériences et connaissances du terrain et les réseaux d’acteurs institutionnels de la société civile et universitaire. Le projet REGAL à permis la formation de 120 leaders communautaires en analyse de conflit et la sensibilisation des populations locales sur les processus nationaux de paix et les débats sur l’accord de paix dans 57 villages.
Il a aussi formé 180 représentants des organisations de la société civile locale sur les questions de gouvernance, renforçant leur capacité à comprendre les idées de la régionalisation, l’accord de paix, la justice transitionnelle et la réforme du secteur de la sécurité.
Pour le représentant du ministre, Adama Cissouma, la bonne gouvernance est un facteur indispensable à la consolidation de la paix, à la réconciliation nationale et au développement durable.
Rappelons que la mission fondamentale d’ARGA est d’accompagner les processus de refondation effective de la gouvernance et l’instauration d’une gouvernance légitime au Mali. Depuis 2008, l’organisation met à la disposition des acteurs de la société civile, des espaces de débats et de réflexions.
Kadiatou MAIGA