Le Mali abrité du 15 au 19 février dernier, le troisième atelier sur l’harmonisation des programmes de formation dans le domaine sciences et technologies des universités membres du Réseau pour l’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique de l’ouest (REESAO). La cérémonie d’ouverture était présidée par Me Mountaga Tall, ministre de l’enseignement supérieur en présence du président du REESAO, Pr Abarchi Habibou, le représentant de l’UEMOA, M. Tounkara Bréhima, le Recteur de l’USTTB, Pr Adama Diaman Keita.
Cet atelier intervient après les ateliers de Dakar et d’Ouagadougou, tenus respectivement du 19 au 23 octobre 2015 et du 09 au 14 novembre 2015 ». Donc il s’agit pour les participants de parachever le travail d’harmonisation des programmes de formation dans le domaine des sciences et Technologies au sein des universités membres du Réseau pour l’excellence de l’enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO). L’objectif principal assigné à l’atelier de Bamako est la consolidation et la validation des conclusions de Ouagadougou. Cela afin de permettre, dans un future proche, de mettre à la disposition des institutions d’enseignement ; un formulaire d’évaluation des enseignements par les étudiants et un guide de supplément au diplôme.
Dans son intervention, le président en exercice du REESAO, a souligné que cet atelier s’inscrit précisément dans cette logique de mutualisation de nos actions en vue d’une harmonisation judicieuse des curricula du domaine sciences et technologies. Il affirmera que des ateliers similaires seront organisés concernant les autres domaines, sauf dans le domaine des sciences de la santé, dont les curricula ont déjà été harmonisés avec le soutien de l’Organisation Ouest Africaine de la santé (OOAS).
En outre, il a expliqué l’importance qu’il accorde à l’harmonisation des curricula avec insistance, « c’est parce que la mise en œuvre du système LMD dans laquelle se sont engagées nos institutions respectives, implique le changement de comportement du personnel et des apprenants sans que cela n’ait un impact négatif sur leur parcours et la qualité de leur formation », avance-t-il.
Selon le ministre Mountaga Tall, ce choix est un témoignage de solidarité à l’endroit du peuple malien tout entier dans sa quête de paix et dans sa lutte contre toutes les formes d’intégrisme et d’obscurantisme. Aussi, il a invité les participants à réfléchir également au phénomène de massification des effectifs d’étudiants au même moment où les ressources allouées au sous-secteur de l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique restent insuffisantes, notamment pour les dépenses d’investissement.
Notons enfin que les résultats issus de cet atelier seront transmis à la Conférence des Recteurs, Présidents et Directeurs Généraux des institutions membres du REESAO pour adoption.
Mountaga DIAKITE