Radicalisation et extrémisme violent dans le Sahel : 24 auditeurs outillés dans les techniques de lutte contre le phénomène

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Radicalisation et extrémisme violent dans le Sahel : 24 auditeurs outillés dans les techniques de lutte contre le phénomène

Le Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT) a abrité du 24 au 28 juillet 2017, la formation du Collège Sahélien de Sécurité (CSS) au profit de la CELLRAD (Cellule régionale de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent). Le thème de cette formation portait sur la « prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent dans l’espace du G5 Sahel ». l’objectif principal de cette formation est de réunir 25 participants issus des 5 antennes nationales de la CELLRAD afin de leur délivrer un discours commun, leur proposer une approche commune de leur mission et leur fournir des pistes de réflexion communes pour mener à bien leur mission générale de prévention de la radicalisation. La cérémonie de clôture était présidée par le point focal G5 Sahel au Mali, Chérif Hamidou Ba, en présence du chef de la délégation de l’Union Européenne (UE) au Mali, Alain Holleville et d’autres personnalités.

Durant la semaine de formation, les participants des 5 pays du G5 Sahel ont abordé les concepts et la terminologie rattachés au processus de radicalisation et d’extrémisme violent. Ils ont analysé les causes profondes de ces deux phénomènes et les facteurs susceptibles de les déclencher ou de les aggraver. Dans ses mots de bienvenue, l’expert Collège Sahélien de Sécurité, Thierry Viry a fait savoir que 24 auditeurs de cette formation sont entièrement dédiés à la cellule régionale de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. Avant d’ajouter que les participants ont débattu librement et de façon constructive les différents sujets qui leurs étaient soumis et qui s’articulaient autour de cinq thème majeurs : Les notions de base indispensables à une bonne appréhension du phénomène de radicalisation ; le contexte géographique, économique et social de la zone du G5 Sahel ; Le rôle des médias et des technologies de l’information face à l’extrémisme violent ; le chemin de l’extrémisme violent.

Et enfin, quelle stratégie de prévention pour lutter contre radicalisation et extrémisme violent. Quant au représentant du Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT), Bassy Doucouré, les auditeurs ont été bien outillés. Avant de rassurer que son centre est disposé à accueillir d’autres formations de ce genre. Selon le chef de la délégation de l’Union Européenne (UE) au Mali, Alain Holleville, le Collège sahélien de sécurité (CSS) est financé par l’UE via le fond fiduciaire d’urgence qui apporte un soutien à la mise en œuvre du G5.

Avant d’ajouter que d’autres projets « sécurité » doivent être prochainement mis en œuvre dans la région du sahel, dont un projet de renforcement de la lutte contre le terrorisme, GAR-SI (Groupe d’action rapides-surveillance et intervention au Sahel), doté d’un montant de 41,6 millions d’euros (27,3 milliards de FCFA) et qui prévoit la constitution d’unités spécialisées sur 6 pays de la région (5 pays G5 Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, et Sénégal). Pour sa part, le point focal G5 Sahel au Mali, Chérif Hamidou Ba a souligné que les objectifs de ce séminaire sont parfaitement en harmonie avec ceux de la Force Conjointe du G5 Sahel.

« En effet, le terrorisme, le trafic de drogue et l’immigration clandestine et la radicalisation ont des liens organiques et se trouvent justement dans le même viseur de la Force Conjointe. C’est pourquoi le CSS a porté son choix sur les antennes nationales de la CELLRAD, avec des profils divers, et vise à leur délivrer un discours commun et une approche commune de leur mission, tout en leur fournissant des pistes de réflexion communes pour mener à bien leur mission générale de prévention de la radicalisation », a-t-il dit. Enfin, la cérémonie a été clôture par la remise d’attestations aux participants de ladite formation.

Aguibou Sogodogo

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