Dans notre dynamique de démocratisation de l’information sur les questions d’emploi et de formation professionnelle dans la région de Ségou, nous nous intéressons dans cette parution à la Direction régionale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (DIREFOP). La benjamine des directions régionales des services publics dans la région.
Cette Direction Régionale sise au village CAN est issue de l’ancienne Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. En effet la Direction de Ségou à l’instar des autres de nos différentes régions administratives était à cheval entre deux ministères. Le ministère du travail, de la fonction publique et le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. C’est un audit organisationnel du Commissariat au développement Institutionnel (C DI) qui a révélé que les inspecteurs chargés d’exécuter les missions de l’emploi et de la formation professionnelle ne se consacraient pas réellement à ces missions. L’audit a donc recommandé que la Direction du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle soit éclatée en deux : une direction régionale du travail et une direction régionale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. C’est ainsi que le décret n° 09- 596/ P-RM du 04 novembre 2009 portant création des directions régionales et des services subrégionaux de l’emploi et de la formation professionnelle a été signée. Comme toutes les autres directions régionales, elles sont placées sous l’autorité administrative du Gouverneur de ou du District de Bamako et l’autorité technique des Directeurs nationaux de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. La Direction Régionale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a pour mission de traduire sous forme de programmes et projets, les grandes orientations en matière de politiques de l’emploi et de la formation professionnelle ainsi que le soutien de l’activité des services subrégionaux et des services rattachés fonctionnant sur le territoire de la région. La DIREFOP est chargée de concevoir et d’élaborer les programmes régionaux. Elle apporte un appui conseil aux collectivités territoriales. Elle a la responsabilité de mener des études et enquêtes au niveau régional concernant le soutien et la promotion de l’emploi et de la formation continue, qualifiante et par apprentissage. La DIREFOP propose des mesures nécessaires à l’adéquation de la formation à l’emploi et instruit les dossiers de certification de la formation professionnelle par apprentissage et de validation des acquis professionnels. Enfin elle organise des examens et tests en apprentissage. La DIREFOP fonctionne avec une division Emploi ; une division Formation professionnelle et un bureau de la Documentation, de l’Informatique et de la Communication. Ces divisions et bureau sont sous l’autorité du Directeur régional de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Dans la région de Ségou la DIREFOP travaille en synergie avec les autres structures intervenant dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle. Il s’agit de l’APEJ, l’ANPE, le FAFPA, les Collectivités territoriales notamment l’Assemblée régionale. Les activités sont également menées en étroite collaboration avec les Partenaires Techniques et Financiers opérant dans la région.
Cadre de Concertation des structures de l’Emploi et de la Formation Professionnelle : Pour une synergie d’action.
Le jeudi dernier les structures de l’emploi et de la formation professionnelle ont respecté la tradition. Sur instruction du ministre chargé de l’emploi et de la formation professionnelle, les différentes structures de ce département ont crée un cadre de concertation. A Ségou ce cadre se tient le 3ème jeudi de chaque dans la salle de réunion de la DIREFOP. Il englobe toutes les structures du département dans la région. Il s’agit de la DIREFOP, du FAFPA de l’ANPE et de l’APEJ. Le cadre est l’occasion pour chacune des quatre structures de faire un rappel détaillé des activités menées pendant le mois. En plus c’est un espace d’échange puisque chacune des structures informe les autres sur les activités prévues pour le mois suivant. C’est ainsi que l’APEJ a évoqué comme principales activités courant le mois qui s’achève la réception et l’envoi à Bamako des dossiers sur le volontariat. Aux dires de Cheick Oumar Sow, coordinateur régional l’APEJ Ségou a réceptionné et envoyé à Bamako 1080demandes. L’APEJ a également procédé à la finalisation des travaux d’aménagement de 120 hectares à Siengho. La coordination a reçu une mission de la Banque Mondiale et du BIT. Mission s’inscrivant dans le cadre de la protection sociale. Le partenariat avec la poste pour des stages de qualification au bénéfice d’un certain nombre de jeunes se poursuit. Quant au FAFPA, son chef d’antenne Monsieur Adama Diakité a évoqué la finalisation de la convention avec le patronat. IL a en outre évoqué des missions effectuées dans les cercles de Niono, San, Macina et Tominian. L’ANPE sous la houlette de son Directeur régional monsieur Alpha Coulibaly a procédé au renforcement des capacités du restaurant « NON STOP » de Bla. Une activité de prospection doit aller dans les cercles de Niono et de Baraouli .Quand à la DIREFOP de monsieur Oumar Pérou, les activités ont surtout porté sur les programmes notamment le PAPESPRIM et le PAFIP. Au compte du PAPESPRIM la DIRFOP a participé aux travaux du comité technique de subventionnement des centres de formation professionnelle. La DIREFOP a également participé aux travaux de la révision du manuel de procédure de ce programme. Au compte du PAFIP le bornage des sites des centres de formation professionnel va bientôt démarrer. L’instauration d’un tel cadre doit être salué et encouragé puisqu’il permet la fluidité de l’information dans le but de mener des activités en synergie pour le bon fonctionnement des services d’une part et d’autre part d’offrir des prestations de qualité aux populations. Ce cadre doit servir d’exemples pour l’ensemble des structures relevant d’un même département ministériel dans la région. C’est une question de bonne gouvernance et transparence indispensable à l’exercice démocratique.
Atelier de formation des médias du Mali à Ségou : Des journalistes outillés pour mieux exercer leur profession.
Grace à l’appui financier de l’Ambassade des USA et l’implication de la Maison de la ¨Presse et de l’URTEL les Hommes de médias des régions de Ségou, Sikasso et du district de Bamako viennent de bénéficier d’un atelier de renforcement des capacités. Cet atelier qui se tient à l’approche des élections générales de 2012 a été une grande opportunité pour les médias.
Du 17 au 21 octobre 2011 s’est tenu à Ségou dans la salle de conférence au Motel Savane l’atelier sur le renforcement des capacités des médias du Mali. Cet atelier fait suite à un premier tenu à Kayes et devant se poursuivre à Mopti. Organisée conjointement par l’URTEL et la Maison de la presse en collaboration avec l’Ambassade des USA, cette rencontre a réuni une trentaine de journalistes venus des régions de Ségou, de Sikasso et du District de Bamako. L’ouverture officielle de la rencontre a été présidée par le Directeur de Cabinet du Gouverneur de la région de Ségou Monsieur Baba Sidibé qui avait à ses côtes le Président de l’URTEL Monsieur. Daouda Mariko et Monsieur Kalifa Gadiaga Chargé de communication et représentant Madame Koné Mégane Lacson, Directrice des Affaires Publiques de l’Ambassade des USA. Dans leurs discours, les différents intervenants ont salué, l’opportunité d’une telle formation à l’endroit de la presse surtout en cette période préparatoire des consultations électorales, le bon partenariat qui existe entre le monde de la presse et l’Ambassade Américaine. Dans ses propos, Monsieur le représentant du Gouverneur a tenu surtout à éclairer les participants par rapport au processus d’organisation des prochaines consultations avant de procéder à l’ouverture officielle de la rencontre.
Dans l’optique d’un bon démarrage de la formation et compte tenu des leçons tirées de la première session, les Consultants formateurs Monsieur Edouardo CUE et Monsieur Chaïdou Yattara ont introduit leur propos par un cadrage global de la rencontre pour permettre aux participants d’avoir la même clé de lecture. Ces éléments de cadrage ont porté sur le rappel des objectifs majeurs. Pendant cinq jours les participants ont acquis des connaissances sur différents sujets comme le rôle des médias dans les démocraties émergentes ; Les limites entre la Vie privée et la Vie publique ; l’écriture d’un article de presse, L’attaque, les sources du journaliste, l’art de l’entretien journalistique, la critique de quelques papiers et reportages radios, la couverture des élections, l’éthique et déontologie, le journalisme et la sécurité nationale. Voilà des thèmes intéressants dont les médias maliens en général et singulièrement ceux de Ségou ont réellement besoin pour améliorer la qualité de nos prestations. E fut une véritable école de formation et de renforcement de capacité. Pendant cinq jours, les formateurs, par la qualité de leur maîtrise, de leur pédagogie participative et leur sens hautement élevé de la communication ont permis d’instaurer une ambiance d’apprentissage conviviale et très chaleureuse entre les participants. Cela a été ressentit lors des échanges et des multiples débats parfois houleux mais très profitables et enrichissants. Al fin de l’atelier les participants ont recommandé la poursuite et multiplication des formations de ce genre ; la mise à disposition des journalistes de la documentation pour une large diffusion des modules ; la mise en réseaux des journalistes participants pour l’application des recommandations et enfin l’élaboration d’un système de suivi de la mise en œuvre des recommandations. Les participants à l’atelier ont tenu à remercier la Maison de la Presse et l’URTEL pour l’initiative de l’atelier. Ils ont également remercié les formateurs pour la qualité et le contenu de la formation ; les autorités administratives et politiques de Ségou ; l’ambassade des USA au Mali pour l’appui à la tenue de cet atelier et tout le personnel des medias de Ségou.
Mohamed Benjamin