Le métier de coiffure, s’il est valorisé, peut être une véritable source de revenu et de création d’emplois. C’est dans cette optique que l’Association des coiffeurs de Bamako, à travers le CFCAS, a initié, avec l’accompagnement du Fafpa, une série de formation en coiffure des jeunes en situation difficile à Bamako et à Sanankoroba. Elle a ciblé pour cette première étape les élèves de l’Ecole des sourds-muets de l’Hippodrome, les jeunes de Bollé/mineur et les enfants du Village SOS de Sanankoroba.
L’objectif visé par l’initiateur de cette activité, Abdoulaye Cissé, président de l’Association des coiffeurs de Bamako, est de former ces jeunes à un métier noble, prospère afin qu’ils puissent subvenir à leur besoin à travers ce métier d’un côté et de l’autre pour faciliter leur insertion sociale. En plus de la coiffure, ces jeunes bénéficieront de formations en hygiène de soin corporel, à l’esthétique et sur le Sida. Pour cette première phase, 80 jeunes seront concernés par la formation.
Le métier de coiffeur peut être une opportunité de création d’emploi et source de revenu pour l’Etat s’il est bien organisé. “L’Etat peut se servir du métier de coiffure pour créer plus de 600 emplois et bénéficier de plus 800 millions de F CFA par an”, a-t-il précisé.
Il a remercié le FAFPA pour son soutien à cette initiative et son engagement à organiser le secteur afin qu’il puisse être porteur non seulement pour les coiffeurs mais aussi pour l’Etat. Pour cela, le Fonds a promis de prendre en charge la formation des formateurs et de créer un centre de perfectionnement de qualité en coiffure qui, à en croire le président de l’Association des coiffeurs de Bamako, Abdoulaye Cissé, verra le jour dans les semaines à venir.
Youssouf Coulibaly