Du lundi 18 mars au mardi 19 mars 2019 s’est tenu à l’ Assemblée nationale un atelier d’échanges avec les organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile sur le projet de Loi portant Loi d’ Entente Nationale. Une rencontre initiée par la commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice, des droits de l’homme et des institutions de la République en partenariat avec la Minusma et l’Institut Néerlandais pour la démocratie multipartite.
Le présent atelier avait pour but d’impliquer les acteurs de la société civile et toutes les autres composantes de la société pour des échanges enrichissants et inclusifs sur le projet de loi disponible afin qu’il soit consensuel afin son légiférassions dans le seul intérêt du peuple.
Comme souligné par le président de la commission loi, l’honorable Zoumana N’Tji Diarra dans son discours d’ouverture, de tel atelier vient à point nommé dans un contexte de sortie de crise qui engage la vie de la Nation. Pour sa part la représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations Unies au Mali, Joanne Adamson, a tenu à féliciter l’ assemblée nationale pour sa démarche consultative de l’ ensemble des composantes de la société sur le texte qui selon ses dires est aussi important que crucial pour l’avenir du peuple malien.
En effet annoncé par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta lors de son discours de nouvel an en décembre 2017, le projet portant loi d’entente nationale a été adopté par le conseil des Ministres le 31 mai 2018, puis transmis à l’ Assemblée nationale le 31 août 2018 pour examen, ledit projet est selon la déclaration du Chef de l’ Etat « Cette loi d’entente nationale ne constitue ni une prime à l’impunité , ni un aveu de faiblesse. Encore moins un déni du droit des victimes » pour le président de la République : ‘ cette loi devrait plutôt donner une possibilité de réinsertion à ceux qui se sont laissés entraîner dans la contestation armée, mais qui n’ont commis l’inacceptable et qui manifestent un repentir sincère ‘ avait- il alors indiqué. Sans compter que ledit projet de loi qui a une grande importance dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale. D’où toute la pertinence pour les élus d’échanger avec l’ensemble des composantes de la société pour maximiser des propositions dans le cadre de l’amélioration du projet de loi d’entente nationale répondant à l’aspiration du peuple
Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net