Processus de Kimberley : Cap sur les exigences minimales du système de certificat

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Les lampions se sont éteints samedi dernier sur l’atelier de mise en œuvre du Processus de Kimberley (PK) au Mali. Ont participé à cet atelier les représentants du ministère des Mines, à travers le Bureau d’Expertise et d’Evaluation des Diamants Bruts (BEEC) et de la Direction Nationale de la Géologie et des Mines, la DNCC, la Police, la Gendarmerie, la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières et des repsentants des négociants en diamants.

 

Durant 4 jours, les participants ont planché sur l’aperçu général sur le système de certification du PK (SCPK), la réglementation du PK, le fonctionnement des bureaux du PK, les indicateurs de mise en œuvre du PK, la mise en place du mécanisme de traçabilité et le mécanisme de suivi et d’examen par les pairs, entre autres.

 

Cet atelier permettra de constituer au Mali une masse critique de spécialistes capables de concevoir et de mettre en place les mécanismes, outils et instruments nécessaires à une mise en œuvre efficiente du schéma de certification du processus de Kimberley autrement, en évitant les pièges et autres lacunes constatés dans d’autres secteurs, avant de procéder à toute opération d’exportation de diamants à partir du Mali.

 

A l’issue des travaux, les participants ont demandé entre autres, la réglementation des métiers des acteurs artisanaux par arrêté; la création d’un corps d’Inspecteurs des Mines pour le contrôle de la production et la commercialisation par arrêté; la mise en place une Cellule d’encadrement de la production artisanale au sein de la DNGM pour le diamant (Note de service du Directeur de la DNGM) et la mise en place les documents requis par le Processus de Kimberley dans le cadre de la Commercialisation et de l’exportation, avant le début du travail du BEEC.

 

Pour son discours de clôture de l’atelier, le ministre des Mines, Dr Boubou Cissé, a assuré que le Gouvernement du Mali mettra tout en œuvre pour l’atteinte des objectifs fixés par le Processus de Kimberley, notamment par la mise en place d’un mécanisme de traçabilité du diamant, depuis la production jusqu’à l’exportation, en passant par la commercialisation.

Avant d’ajouter que les recommandations issues de la présente rencontre retiendront toute l’attention de son département. Signalons que la formation était assurée par deux experts venus de la République Démocratique du Congo.

 

Yaya Samaké

 

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