Prise en charge des enfants en situation difficile : La validation des outils et procédures au centre d’un atelier

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Initié par la Direction nationale de la promotion de l’enfant et de la famille (DNPEF), avec l’appui technique et financier du Sous cluster protection de l’enfance et de l’UNICEF, il visait à élaborer un document national de procédures de prise en charge des enfants en situation difficile «harmonisé, consensuel, pratique et vivant, qui servira de guide et de référence pour tous les acteurs».

La cérémonie d’ouverture de l’atelier était présidée par Ayouba N’Gouanlé, Conseiller technique en charge de l’Enfant, représentant la ministre Mme Sangaré Oumou Ba, qui avait auprès de lui le Directeur National de la Promotion de l’Enfant et de la Famille, Bakary Traoré, et le responsable du volet Protection de l’enfant de la représentation de l’UNICEF au Mali, David Moussa N’Tabara.

La protection de l’enfance a toujours été un sujet de préoccupation au Mali et a suscité de nombreux efforts, aux s institutionnel, politique et juridique. Notre pays a signé et ratifié tous les instruments juridiques internationaux de protection des droits de l’enfant et a adopté en 2014 son document de Politique nationale de promotion et de protection de l’enfant et un Plan d’actions quinquennal 2015 – 2019.

Rappelons également le processus d’adoption, en cours devant l’Assemblée Nationale, du Code de protection de l’enfant et de la Politique nationale de promotion de la famille. Cela pour créer un environnement protecteur pour les enfants au Mali, particulièrement ceux victimes ou à risque de violences, d’abus, d’exploitation et de négligence.

Pour offrir une réponse efficace et adaptée à chaque cas, nombre d’institutions et organismes publics et privés d’accueil, d’écoute, d’orientation et d’hébergement interviennent partout à travers le pays. Malheureusement, de nouvelles formes de vulnérabilité sont apparues, surtout à l’occasion de la crise que le Mali a subie en 2012.

Il s’agit donc désormais d’intégrer les besoins spécifiques de prise en charge des enfants associés aux forces et groupes armés; victimes d’explosifs de guerre ou de violences basées sur le genre et non accompagnés. C’est un grand défi, car nombre de nos structures actuelles ne peuvent répondre à la demande.

En outre, chaque acteur travaille sur la base de ses propres outils, même s’il existe un Manuel national de procédures élaboré par le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. D’où la contrainte de repartir sur de nouvelles bases en harmonisant le cadre de la protection de l’enfant, avec l’accompagnement des partenaires nationaux et étrangers, publics et privés, humanitaires d’urgence et au développement.

«En la matière, l’un des passages obligés demeure l’uniformisation de tous les outils, en vue d’assurer à tous les acteurs impliqués dans la gestion des cas une vision et une compréhension communes, centrées sur l’intérêt supérieur de l’enfant», dira M. Gouanlé dans son discours d’ouverture.

L’atelier s’est donc attelé, durant trois jours, a partir d’un document de base, les «Lignes directrices de gestion des cas», et ses annexes, a finalisé et à valider un document final d’une qualité avérée. Il permettra de doter désormais tous les acteurs d’outils et de procédures consensuels, avec des standards et lignes directrices pertinents, pour le bien-être et l’épanouissement des enfants.

Ramata Diaouré

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