Priorités résilience pays : le document du plan stratégique 2015-2035

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Dans le cadre de l’alliance globale pour la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest (Agir), le ministre du Développement rural a organisé un atelier de validation des priorités résilience pays. C’était le jeudi 22 octobre 2015 au Centre international de conférence de Bamako. Au cours de cet atelier, le document du plan stratégique 2015-2035 des priorités résilience pays du Mali a été validé.

 

Les pays d’Afrique de l’Ouest sous le leadership politique et technique de la Cédéao, de l’Uemoa, du Cilss, et de la communauté internationale se sont engagés à renforcer la résilience de leurs populations les plus vulnérables à travers la constitution d’une Alliance Globale pour la Résilience (Agir) au Sahel et en Afrique de l’Ouest. L’Alliance a été scellée officiellement le 6 décembre 2012 à Ouagadougou dans le cadre de la 28ème réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires (Rpca), et s’est traduite par l’adoption d’une déclaration portant création d’un partenariat politique dans la durée sur la résilience au bénéfice des initiatives sahéliennes et ouest-africaines. Bâtie autour de l’objectif «faim zéro» d’ici 20 ans, l’Alliance a vocation à fédérer les efforts des acteurs de la région et de la communauté internationale autour d’un cadre commun et partagé de résultats.

 

Le 9 avril 2013 à Paris, une feuille de route constituant le cadre d’orientation régional de l’Alliance a été adopté. Ce cadre de référence fixe les objectifs stratégiques, les interventions prioritaires pour chaque axe stratégique, et propose des indicateurs clés de processus et d’impact.

Le Mali s’est engagé sur cette voie et a confirmé son engagement au cours de la rencontre des membres de l’Alliance qui s’est tenue lors de la 29ème  réunion annuelle du Rpca à Abidjan, en fin novembre 2013. D’où la tenue de cet atelier de validation des priorités résilience pays du plan stratégique 2015-2035 à l’issue de la conduite du processus de dialogue inclusif pays au Mali, conformément à la méthodologie adoptée au cours de l’atelier de lancement du processus de formulation des Prp, avec l’accompagnement des organisations régionales (Cédéao, Cilss, Uemoa).

L’organisation de cet atelier de validation constitue la quatrième étape de la conduite du dialogue inclusif pays.

 

La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de l’Assainissement, de l’Environnement et du Développement durable, Ousmane Koné, représentant le ministre du Développement rural. C’était en présence du représentant du forum des organisations de la société civile, Mamadou Lamine Coulibaly ; du représentant du coordinateur de la cellule technique régionale de l’Agir, Abdoulaye Ouédrago ; du chargé d’affaire de l’Union européenne au Mali, Andrzej Bielecki, et de la représentante de la Fao, Fatouma Seïd.

 

Pour le représentant de la cellule technique régionale de l’Agir, Abdoulaye Ouédrago, le Mali avec cet atelier est ainsi le 5ème pays qui soit parvenu à cette étape de validation des priorités résilience pays après le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. Il a indiqué qu’après la tenue du lancement le 21 mars 2014 à Bamako, la cellule technique de l’Agir note avec satisfaction que des domaines d’interventions pour le renforcement de la résilience des populations les plus vulnérables ont été identifiés dans l’ensemble des 4 piliers de l’alliance. Toute chose, à l’en croire, qui traduit une volonté politique du gouvernement malien d’éradiquer la faim et la malnutrition.

 

Le représentant de la cellule technique régionale de l’Agir dira en outre que la mise en œuvre réussie de ces priorités ne laissera aucune chance à la faim et à la malnutrition au Mali. Avant d’ajouter que la Cédéao, l’Uemoa et le Cilss souhaitent au Mali une mise en œuvre réussie de ces priorités résilience et se tiendront à ses côtés pour l’accompagner dans sa lutte contre la faim. Il a enfin informé que ces institutions sous-régionales  prévoient d’organiser, dans le courant de l’année 2016, une conférence de haut niveau sur le financement des priorités résilience pays pour la période 2016- 2020.

 

Le chargé d’affaire de l’Union européenne Andrzej Bielecki a rassuré de la détermination de son institution  à s’engager dans la durée aux côtés du Mali. Quant à la représentante de la Fao, Fatouma Seïd, elle dira que   son organisation a, dès l’entame de ce processus, apporté son appui à travers des missions d’experts qui ont contribué à informer et sensibiliser les différentes parties sur l’enjeu du processus. Elle s’est réjouie que le Mali dispose aujourd’hui d’un document qui définit les priorités résilience pays à l’horizon 2035 et d’un plan d’action quinquennal.

 

Diango COULIBALY              

 

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