Paix, Sécurité et développement Conascipal et Sipri en font leurs priorités

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La salle Wa Kamissoko du Cicb a servi de cadre à un atelier d’échanges sur la situation politique et sécuritaire au Mali. Ledit atelier qui a duré de 9 heures à 17 heures 30 minutes, a été mis à profit pour une série d’activités. Des débats avec un panel d’experts, en passant par une conférence de presse, ont agrémenté la journée. Plusieurs personnalités ont pris part à ces activités. Il s’agit, entre autres, du Dr Mariam D. Maïga, présidente de Conascipal  et Dr Elisabeth Sknos présidente de SIPRI…

 

Après avoir lu le programme, le modérateur Baba Diarra a invité le Dr Elisabeth Sknos à livrer au public le contenu de son discours. Elle a tout d’abord manifesté sa joie d’avoir un partenariat fécond avec la Conascipal. Selon elle, la Conascipal est un partenaire de taille pour la Sipri dont elle est la patronne. «Nos deux structures, en synergie d’actions, œuvrent pour la paix et la réconciliation nationale», a précisé Mme Elisabeth. Avant de signaler que sa structure est représentée dans six pays du Sahel.

 

A la suite de cette dernière, la N°1 de Conascipal fut invitée à prendre la parole. Dr Mariam D. Maïga a confirmé les propos de Dr Elisabeth. «La grande crise du nord, avec son cortège de malheurs, a affaibli le tissu social. Aujourd’hui, chaque Malien a besoin de stabilité financière, juridique… Car, la sécurité est un bien public. Chaque citoyen a son rôle à jouer pour cela. C’est pourquoi, chaque jour, nous nous battons pour trouver des stratégies adéquates en vue d’accomplir la mission qui est la nôtre. Et cela, à travers des luttes contre la violence, l’insécurité, l’injustice et l’inégalité», a déclaré Dr Mariam.

 

 

Pour sa part, Mahamadou Niakaté, ex-directeur du PGPSP, a  développé le thème : «La problématique des conflits au Sahel : Cas spécifique du Mali». Quant à la problématique de «la construction de la paix et de la réconciliation nationale», a été présentée par Boubacar Bah, Point focal Société civile et le Dr Gaudence Nyirabikali, membre actif du Sipri.

Plusieurs sous-thèmes ont été abordés en panels: «la restauration de la justice transitionnelle»; «la construction, la consolidation de la paix et la réconciliation» ; «la contribution aux opérations de micro-désarmement, à la réinsertion et réintégration des enfants soldats dans la vie courante» ; «la contribution de la société civile à la paix, à la sécurité et au développement». Ils ont été développés par Dr Zeini Moulaye, Mahamane Niakaté, Boubacar Ba, Abraham Bengaly, Rahamatou Walet, Mme Aménatou Touré, Mme Simone Niantao, Mme Touré Ouleymatou Kano Maïga et le Dr Gaudence Nyirabikali.

Notons que la Coalition nationale de la société civile pour la paix et la lutte contre la prolifération des armes légères (Conascipal) a vu le jour le 2 mars 1999. C’est une organisation faîtière de quatrième niveau composée des trois familles fondatrices de Bamako (Niaré, Touré et Dravé), de la Coordination des chefs de quartiers de Bamako et ses six démembrements ;  de l’’Association malienne pour l’unité et le progrès de l’Islam (Amupi);  des Eglise catholique et protestante ; du Mouvement national des femmes pour la sauvegarde de la paix et de l’unité nationale (Mnfpun) ; de l’Association des chasseurs du Mali…

 

De sa création à nos jours, la Conascipal a mené plusieurs activités dont, en avril 2000 à Gao, un atelier inter-régional sur le thème : «La place et le rôle de la Société civile dans la lutte contre la prolifération des armes légères» ; en 2002-2003, un atelier de lancement de la «Campagne de la Société civile pour la lutte contre l’insécurité et la prolifération des armes légères dans le District de Bamako».

 

Ajoutons que la Conascipal est l’initiatrice du premier Forum national de la Société civile sur la Gouvernance démocratique de la sécurité. Elle a pour objectif principal de soutenir et de renforcer les Organisations de la société civile  (Osc) au Mali dans le processus de consolidation de la paix au Mali. Sa vision est de promouvoir la sécurité et toutes les actions de développement. Pour cela, elle a comme premier partenaire l’Institut international de recherches sur la paix de Stockholm (Sipri). Le financement du projet est assuré par l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (Asdi)

KANTAO Drissa

 

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