Pour booster le secteur de l’industrie, les capacités des cadres du Bureau de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles et des consultants nationaux sur la « mise à niveau groupée sectorielle » ont été renforcé dans a consultance nationale d’outils conceptuels, techniques et méthodologiques sur la mise à niveau groupée susceptibles d’appuyer l’action du Gouvernement. C’est le Ministère de l’industrie, du commerce et de la promotion des investissements qui a servi de cadre à cette formation en collaboration avec le BRMN et Union économique et monétaire ouest africaine.
Le secrétaire générale du ministère chargé de l’industrie, Adama Yoro Sidibé, le Président du conseil d’administration du BRMN et les deux directeurs nationaux du BRMN-Mali, Hamadoun ABBA et celui du Bénin, Dr. Airy Tonato étaient présents à cette rencontre, qui constitue, selon ces organisateurs, un vaste et ambitieux programme d’industrialisation. Pour le PCA du BRMN, ledit programme confie un rôle prépondérant au secteur privé qui demeure le socle du développement économique du pays. Lequel a fait un plaidoyer en faveur du secteur de l’industrie, qui, selon lui, a plus que jamais besoin d’un accompagnement pour renforcer sa compétitivité. Ce, afin de permettre une ouverture aux marchés internationaux, dont celui de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF).
Le secrétaire général du ministère de l’industrie, du commerce et de la promotion des investissements, Adama Yoro Sidibé, de poursuivre que cette formation a pour but de doter la consultance nationale d’outils conceptuels, techniques et méthodologiques sur la mise à niveau groupée susceptibles d’appuyer l’action du Gouvernement. A l’en croire, elle participe aux efforts de concrétisation effective de l’axe 2-1 du plan d’actions 2015-2017 de mise en œuvre de la politique de développement industriel. Cette politique, selon Adama Yoro Sidibé, œuvre à améliorer la compétitivité des unités industrielles existantes et assurer un développement industriel. Et d’ajouter qu’en long terme, cette politique devra permettre au secteur secondaire d’atteindre une contribution à hauteur de souhait dans le Produit Intérieur Brut (PIB), a l’en croire, devra passer de 20% en 2012 et 42% en 2025.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net