Ministère de l’industrie et du commerce : Plus de 20 journalistes et experts en communication se familiarisent avec les concepts de la qualité

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L’écrivain français Jules Renard posait la question suivante au XIXème siècle : « La franchise est-ce bien une qualité ? Si oui, elle est à la portée de tout le monde ; mais peu de gens tendent la main vers elle. »Ces propos frappés au coin du bon sens prouvent, à la fois, le bien être et l’impérieuse nécessité des hommes et surtout des consommateurs  d’aller  à la quête des produits de qualité. Au XXI ème, il est inadmissible que l’amateurisme continue de faire la loi dans les services et entreprises. Il faut, à tous points de vue, que les consommateurs promouvoir une démarche qualité.

En effet, tel était  l’objectif général de la formation de 2 jours des journalistes et experts maliens en communication pour leur permettre d’acquérir  un savoir particulièrement nécessaire pour la production des articles de presse en matière de qualité.

La formation qui était placée sous la direction éclairée et clairvoyante des consultants nationaux aura permis  à une vingtaine d’hommes de medias de capitaliser de ressources, des connaissances de base de qualité, un terrain jusque là peu exploré par les confrères.

Au programme, plusieurs thèmes sur la qualité ont fait l’objet de débats  entre les journalistes, les experts en communication et les formateurs. Il s’agissait entre autres de la présentation du Bureau de l’ONUDI à Bamako ; des enjeux de la qualité : appui au développement et à la protection du consommateur ; des composantes de l’infrastructure qualité ; de la normalisatisation ; de la certification ; de la météorologie ; de l’évaluation de la conformité et de l’accréditation.

La plupart des projections expliquées et commentées à l’aide de  détails fort croustillant  ont été suivies de débats intenses. Signe assez remarquable chez les formateurs qui n’ont pas manqué de devoir une fière chandelle à ces hommes et femmes  de medias  sur lesquels ils pourront désormais compter pour tous les messages sur la qualité des services et des entreprises.

Dans son discours d’ouverture M. Sidibé non moins représentant du Ministre de l’industrie et du Commerce a mis l’accent sur la meilleure vulgarisation du plan d’action de ladite politique et des actions planifiées par le Programme Système Qualité de l’Afrique de l’Ouest(PSQAO) pour mieux instaurer une véritable culture de la qualité au sein des entreprises et de la population.

Pour M. Sidibé le PSQAO est financé par l’Union Africaine à hauteur de 12 millions d’Euros pour une durée de 4 ans et demi. « Il est exécuté  dans l’ensemble des pays de la CDEAO et la Mauritanie par l’ONUDI. Il a comme objectif général d’appuyer la mise en œuvre de la politique  régionale de la qualité de la CEDEAO adoptée en janvier 2013.

Avant de terminer, le représentant du Ministre de l’industrie et du commerce, a réaffirmé son engagement sans précédent auprès des opérateurs économiques, du secteur privé et de la société civile.

Madame Traoré Haby Swo de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) a fait une brève présentation de l’institution qu’elle dirige au Mali.

Selon elle, il s’agit d’ une institution spécialisée des Nations Unies qui est par ailleurs le maitre  d’œuvre du programme de qualité en Afrique de l’Ouest.

A l’aide des dépliants qu’elle a distribués aux journalistes et communicateurs, l’on s’est rendus à l’évidence que l’ONUDI s’attache à atténuer la pauvreté en favorisant la croissance de la productivité. Elle aide les pays en développement et les pays dont les économies sont en transition, à lutter contre la marginalisation de leurs économies dans le contexte de la mondialisation. Elle mobilise les connaissances, les compétences, les informations et les techniques au service des gouvernements, des associations professionnelles et du secteur industriel privé ».

Les formateurs à l’unanimité ont reconnu la nécessité d’aller à la normalisation. Pour ce faire le Directeur Général de l’Agence Malienne de  Normalisation et de la Promotion de la Qualité(AMANORM) M.Yaya Niafo a affirmé que lorsque les produits sont conformes aux normes, les consommateurs pourront avoir l’assurance qu’ils sont sûrs, fiables et sans danger sur la santé. Mieux les normes ouvrent l’accès à de nouveaux marchés.

La formation a pris fin le 27 août à 16 heures  par une remise d’attestation à tous les participants et la mise en place d’un réseau de journalistes et communicateurs en qualité. Le réseau, faut-il le rappeler, est dirigé par notre confrère Ahkhimy Maiga de l’hebdomadaire La Nouvelle République.

Moussa Wélé Diallo

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