Ils sont quinze fonctionnaires à avoir bénéficié ces outils informatiques du Ministère des Mines, de l’énergie et de l’eau dans le cadre de la formation en gestion intégrée des ressources en eau. La remise a été en fin de semaine par le ministre Lamine Traoré. En remettant des outils informatiques, le ministre a exprimé sa joie de voir des écoles maliennes parvenir à des méthodes de technologie moderne en gestion intégrée des ressources en eau. Avant d’exhorter les agents de ces départements bénéficiaires de cette formation à s’employer pour acquérir des connaissances et des compétences solides dans ce domaine au profit du Mali. Il a rassuré à cette occasion que le gouvernement mettra tout en œuvre pour la formation des acteurs en gestion de l’eau et un accès pour tous à l’eau potable. Cela nécessitera, selon lui, l’acquittement de tous les consommateurs de leurs factures.
Ce programme de la cellule de gestion du projet PCA-GIRE a été initié dans le cadre du renforcement de capacités des cadres du ministère des mines, de l’énergie et de l’eau. Il a concerné 15 agents-fonctionnaires qui seront formés davantage dans la gestion intégrée des ressources en l’eau. La cellule en plus de la prise en charge de la scolarité des 15 agents leur doté chacun d’un ordinateur portable de marque HP pour faciliter leur formation. Les bénéficiaires ont promis de faire bon usage des outils informatiques reçus. Il faut rappeler que La gestion intégrée des ressources en eau est un processus qui permet, selon la porte-parole des bénéficiaires, de favoriser le développement et la gestion coordonnée de l’eau, la terre et les ressources connexes. Ce, en vue de maximiser, de manière équitable le bien-fondé économique et social sans pourtant compromettre la pérennité des écosystèmes vitaux.
A ce titre, il repose sur quatre principes. Le premier est relatif à l’eau douce qui est une ressource limitée et vulnérable essentielle au maintien de la vie, le développement et l’environnement. Le second porte sur le développement et la gestion de l’eau qui devrait se baser sur une approche participative impliquant les usagers, les planificateurs et les décideurs à tous les niveaux. Et en ce qui concerne le troisième et quatrième principes, ils sont relatifs au rôle central que les femmes jouent dans l’approvisionnement de la gestion et la sauvegarde de l’eau ainsi que la valeur économique que consacre les ressources en eau.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net