Médias-CPI: Une trentaine de journalistes maliens édifiés sur le statut de Rome

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La Maison du partenariat a servi de cadre les 8 et 9 novembre dernier, aux travaux d’une session de d’information et de sensibilisation des médias sur la Cour Pénale Internationale (CPI), organisée par le bureau de la CPI au Mali. L’ouverture des travaux à été présidée par Nouhoum Sangaré, représentant et chef des bureaux en Côte d’ivoire et au Mali, en présence du représentant du président de la Maison de la presse, Daouda T. Konaté et Mme Doumbia Mama Koïté, PCA du Fonds au profit des victimes de la CPI.

Pendant 2 jours une trentaine de journalistes venus de plusieurs localités du pays et le district de Bamako ont été bien édifiés sur le Statut de Rome, le rôle et le fonctionnement de la Cour pénale internationale.

Le représentant du président de la Maison de la presse, Daouda T. Konaté, dans son intervention à mis l’accent sur l’importance de la présente session de formation organisée par le bureau de la CPI au Mali à l’intention des hommes et femmes de médias. Selon M. Konaté, cette session va permettre aux journalistes de comprendre le mandat, l’organisation et le fonctionnement de la CPI. Il s’agira, aussi, selon lui, pour les participants, de trouver le meilleur cadre pour le renforcement de la collaboration entre la CPI et les médias maliens, afin d’assurer une meilleure couverture des audiences et promouvoir le rôle et le mandant de la CPI.

Il a remercié au nom de la Maison de la presse, le Bureau de la CPI au Mali pour l’organisation de cette rencontre. Et invité les participants à participer activement à cette session de deux jours pour assurer ce pont entre les populations et la CPI en donnant la bonne information et éviter ainsi les mauvaises interprétations.

Nouhoum SANGARE représentant et chef des Bureaux en Côte d’Ivoire et au Mali, s’est réjoui de la présence massive des médias à cette session de formation. Selon lui, cette présence, à ce rendez-vous du donner et du recevoir est un signe, au-delà de leur intérêt à mieux comprendre le Statut de Rome et les mécanismes de fonctionnement de la Cour Pénale Internationale, marquant leur engagement et leur contribution non négligeable au renforcement des défenses de notre espèce humaine contre notre propre folie. Il a saisi l’occasion pour exprimer la satisfaction de la représentation CPI au Mali pour l’apportunité qu’elle  offre aux journalistes, dans le cadre de la mise en en oeuvre de son mandat d’information et de sensibilisation avec les partenaires privilégiés que sont les médias.

”Le Statut de Rome, qui sera au cœur de nos discussions, demeure un instrument qui demeure l’expression tangible de la volonté des Etats et de la société civile à mettre les victimes des crimes les plus graves au centre des préoccupations”, a indiqué Nouhoum Sangaré. Et de rappeler que la CPI a ainsi été créée pour donner une réponse commune par l’établissement d’un cadre permanent, transparent et équitable pour la responsabilité et la justice.

Sa promotion est une affaire de tous, l’impunité, sous quelle que forme que ce soit, devant être bannie car, selon Nouhoum Sangaré, elle menace la sécurité, la stabilité et la paix, détruit des communautés et des Nations en compromettant de façon irréversible leur cohésion et le développement humain durable pour tous. ”En tant que représentant d’organes de presses, votre rôle sera essentiel pour rétablir les vrais défis en aiguillant les medias pour apporter les informations vraies, crédibles et raisonnables aux populations, justiciables de la CPI », a-t-il indiqué. ”Nous mesurons avec la plus grande attention le rôle capital de la presse qui est d’informer, éduquer et contribuer durablement a l’élimination des intolérances, déviances, de la haine et des atrocités, en tant que vecteur et catalyseur social”, a conclu le chef du bureau CPI en Côte d’Ivoire et au Mali.

AMTouré

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