La cheffe du projet redevabilité publique et participation des femmes au Mali (RPPFM), Mme Michele Akpo, a présidé le lundi 26 octobre à la direction nationale des Femmes, de l’Enfant et de la Famille, à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des leaders communautaires et religieux sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et l’élaboration des outils de détection de la fraude.
L’objectif principal de cet atelier de 05 jours, qui regroupe 25 participants, est de former les acteurs locaux sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption et d’élaborer les outils de détection de la fraude dans les quatre régions (Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou) couvertes par le projet redevabilité publique et participation des femmes au Mali (RPPFM) et le district de Bamako.
Plus spécifiquement, il s’agira d’élaborer les contenus de formation des leaders communautaires et religieux sur la bonne gouvernance et la fraude et de former les leaders communautaires et religieux (déjà identifiés par le projet), notamment les femmes influentes, sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption dans les quatre régions couvertes par le projet. Autres objectifs spécifiques : élaborer de façon participative des outils sur la détection de la fraude qui seront utilisés acteurs locaux… et enfin tester les outils et faciliter leur validation.
Selon la cheffe du projet redevabilité publique et participation des femmes au Mali (RPPFM), Mme Michele Akpo, cette formation des leaders religieux et communautaires entre dans le cadre de la stratégie de mise œuvre du projet dont l’un de volet constitue le renforcement des capacités des différents acteurs de la chaîne de lutte contre la corruption. « Pour nous, les leaders religieux et communautaires représentent un maillon important de cette chaîne », a-t-elle soutenu.
Pour sa part, la secrétaire générale du Conseil national de la société civile (CNSC) et point focal du projet, Mme Barry Aminata Touré, a indiqué que cette formation va aider le conseil national à renforcer son travail sur le contrôle citoyen de l’action publique. « C’est un programme de contrôle et de redevabilité des femmes », a-t-elle souligné.
Selon elle, les femmes ne sont pas nombreuses à participer à l’action publique et bénéficient moins des ressources publiques. C’est dans ce cadre qu’elle a plaidé pour une participation massive des femmes dans la vie publique.
Financé par Affaires Mondiales Canada, le RPPFM vise à promouvoir une gouvernance inclusive et utilement l’amélioration du bien-être socio-économique des femmes et des filles par la livraison de services publics. Commencé en 2018, le projet a une durée de 04 ans.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
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