Le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Mali en collaboration avec ses partenaires a organisé une formation de trois jours sur le renforcement de capacité des points focaux du réseau inter agence de protection contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA) sur la prévention et la réponse des abus et exploitations sexuels. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée le mercredi 09 novembre à Bamako et était placée sous l’égide de Sofia Canovas Pereda, coordinatrice PSEA du Mali.
Organisé par le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Mali en collaboration avec le réseau inter agence de protection contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA), cette formation de renforcement de capacité des points focaux du réseau PSEA vise à échanger et partager les expériences sur les exploitations et les abus sexuels. Il s’agit de connaître les normes de conduite des Nations Unies et internationales pour la protection contre l’exploitation et les abus sexuels et comprennent leurs responsabilités personnelles et de gestion/ de coordination pour lutter contre l’exploitation et les abus sexuels et autres inconduites connexes.
Au cours de la présente session de trois jours, les 35 participants vont se familiariser avec des thématiques ayant trait à l’exploitation et abus sexuels. Elles vont permettre aux participants d’être avant-gardiste face au phénomène d’abus et de harcèlement sexuels, a souligné la coordinatrice PSEA du Mali. « L’exploitation, les abus et le harcèlement sexuels (EASH) sont des actes éthiquement inacceptables par le personnel travaillant dans l’aide humanitaire et de développement et/ou qui sont en contact direct avec les bénéficiaires finales », a insisté Sofia Canovas Pereda.
Il faut aider les communautés à connaître leurs droits afin de prévenir contre l’exploitation et les abus sexuels, a-t-elle rappelé tout en affirmant que les abus sexuels sont des formes de violences basées sur le genre (VBG). A l’en croire, les Nations Unies appliquent une politique de tolérance zéro vis-à-vis de l’exploitation et des abus sexuels par leurs personnels et les personnels affiliés, y compris leurs partenaires de mise en œuvre, conformément à la circulaire du secrétaire général des Nations Unies intitulée « Dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les abus sexuels en 2003 ».
A noter que cette session est une formation des formateurs et prendra fin le vendredi 11 novembre. Elle sera sanctionnée par la remise des certificats de formation.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
L’OMS devrait s’occuper des autres pays
Le Mali est peuplé de sauvages pratiquant l’excisions des petites filles, etccccccc
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