Lutte contre les pratiques commerciales frauduleuses et la concurrence déloyale : La DGCC renforce les capacités de ses enquêteurs

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Après l’organisation, la semaine dernière, d’un séminaire de formation sur les techniques de collecte et de traitement des données sur les prix et stocks de produits de première nécessité, le Directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, au nom du ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Ag ERLAF, a présidé, le lundi 13 janvier dernier, un atelier de renforcement des capacités des cadres responsables de sa structure. C’était dans la salle de conférence de la DGCC qui se sont déroulé les travaux dudit atelier.

L’atelier, financé par l’Unité de mise en oeuvre du Cadre intégré pour le commerce (UMOCI), vise à renforcer les capacités des enquêteurs économiques et à harmoniser leurs interventions en matière de conduite des opérations de contrôle économique, de lutte contre les pratiques commerciales frauduleuses et de concurrence déloyale.

Dans son discours d’ouverture, le Directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, Boukadary Doumbia, a indiqué que la protection du consommateur contre les pratiques commerciales frauduleuses, la lutte contre la fraude dans le cadre des transactions commerciales et la concurrence déloyale figurent au rang des attributions spécifiques de la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence.

Il a rappelé que les structures de contrôle économique de la DGCC, au cours de l’année 2019, ont dressé environ mille deux cents procès-verbaux de constat d’infractions économiques assortis d’amendes transactionnelles entièrement reversés au Trésor Public.

Le Directeur général de la DGCC a également soulignéqu’un meilleur accomplissement de cette mission contribue à assainir et à réguler le marché, à asseoir une saine concurrence entre les opérateurs économiques, à mieux lutter contre la fraude et la concurrence déloyale dans le cadre des transactions commerciales et à protéger le consommateur.

Selon Boukadary Doumbia,  cette mission, très sensible, aboutit le plus souvent à une sanction pécuniaire ou pénale à l’encontre de tout contrevenant aux dispositions législatives et réglementaires en matière de commerce.

Pour cela, il a invité ses agents à fournir plus d’efforts pour la maitrise des procédures et des textes qui encadrent cette attribution car prévient-il, tout dérapage ou manquement dans l’exercice de cette mission est lourd de conséquence pour l’agent.

Par ailleurs, Boukadary Doumbia a informé les participants que cette session de formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du Code d’éthique du Gouvernement dont l’exécution participe à l’atteinte des objectifs d’une des composantes du Projet présidentiel, à savoir la lutte contre la corruption.

A ce titre, il a invité les agents assermentés du contrôle économique à se considérer non pas comme des proies dans cette lutte, mais plutôt comme des acteurs à part entière de ce combat contre la corruption.

Boukadary Doumbia a, enfin exhorté ses agents à plus de rigueur et de vigilance dans le traitement des dossiers relatifs aux missions d’investigation économique et de lutte contre la fraude, afin d’éviter à notre service l’image d’une administration corrompue et légère face à des tentatives malveillantes d’où qu’elles viennent.

AMT

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