Sous la présidence du Secrétaire Général du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle, Soumana Satao, s’est tenue dans la salle de conférence de l’ANPE le jeudi 30 mars dernier, la 4ème Session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Institut National d’Ingénierie de Formation Professionnelle (INIFORP). C’était en présence de sa directrice, Mme Camara Madina Sissoko, du Directeur général de l’ANPE, Ibrahim Ag Nock et de beaucoup d’autres administrateurs.
L’objectif de cette 4ème session était, d’examiner le rapport d’activités et le bilan financier de l’exercice 2016, le programme d’activités et le budget prévisionnel de l’année 2017 de l’INIFORP.
Selon Soumana Satao, cette quatrième session se tient dans un contexte marqué par la nécessité de recentrer les activités de l’INIFORP sur l’Ingénierie qui, selon lui, est la mission principale de la structure. Elle se tient surtout, dit-il, à la veille de la tenue du deuxième Comité technique mixte Mali-Algérie dans le domaine de la Formation Professionnelle, dont les travaux déboucheront, entre autres, sur la signature du protocole de jumelage entre l’INIFORP et l’Institut national de Formation et de l’Enseignement Professionnels d’Algérie (INFEP).
Revenant sur le bilan, il dira que l’INIFORP a accompagné le Département de l’Emploi et de la Formation professionnelle dans l’accomplissement de ses missions, qu’il a participé aux visites de travail du département dans les pays partenaires comme le Maroc, l’Algérie et la Chine.
Dans le domaine de l’ingénierie, aux dires de Soumana Satao, l’INIFORP a signé avec le FAFPA une Convention relative à l’élaboration des plans et projets de formation des Organisations professionnelles. « L’INIFORP a aussi accompagné le projet FIER, dans la mise en œuvre des activités d’Ingénierie de formation dans les Régions de Koulikoro et Sikasso » a-t-il ajouté.
Selon lui, en matière d’appui Conseil et de formation, l’INIFORP a élaboré le nouvel organigramme de la Compagnie Malienne de Développement des Textiles (CMDT). De même il a assuré la formation de 691 agents du secteur productif moderne en plusieurs sessions et dans différents domaines.
Malgré ces réalisations, pour lui, les résultats ne sont pas à hauteur de souhait. Car, dit-il, l’INIFORP reste confronté, comme les années précédentes, à une crise de trésorerie liée non seulement aux difficultés de recouvrement, mais aussi, à la rareté des marchés.
« Je reste convaincu, pour ma part, que l’INIFROP occupe une position stratégique dans le dispositif de Formation professionnelle au Mali » a-t-il affirmé. Avant d’exhorter les administrateurs à s’impliquer afin que cette structure soit une véritable référence en matière d’ingénierie de formation.
Par Moïse Keïta
