L’honorable Moussa Diarra à propos de la suppression de la taxe de formation professionnelle (TFP) : “Malgré les instructions du Président IBK, le Fafpa n’a pas été remis dans ses droits”

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Dans l’interview qu’il nous a accordée la semaine dernière, le député de la Commune IV, Moussa Diarra, qui est aussi président de la Commission en charge des questions de jeunes, d’emploi et de formation professionnelle à l’Assemblée nationale, n’est pas passé par quatre chemins pour fustiger la suppression de la Taxe Emploi-Jeunes et la Taxe de Formation professionnelle. Des fonds qui permettaient, selon lui, de financer respectivement les activités de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej) et le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa).

L’Honorable Moussa Diarra a surtout révélé que depuis la suppression de ces taxes, ces services n’arrivent plus à remplir leurs missions. ” …Aujourd’hui au niveau du Fafpa, les activités sont à l’arrêt car dans ce service, il n’y a plus de formation, faute de ressources financières. Alors que, bien avant, il y a eu des audits au niveau du Fafpa assortis de recommandations. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a été saisi par rapport à ces recommandations et il a donné des instructions fermes au Premier ministre, au ministre de l’Economie et des Finances et à celui de l’Emploi et de la Formation professionnelle de remettre le Fafpa dans ses droits, comme stipulé dans ledit rapport.  Lequel a révélé que ce service n’arrive pas à mettre la main sur ce que l’Etat leur doit en terme financier. Mais au lieu de cela, ils ont supprimé non seulement la Taxe emploi-jeunes, mais aussi la Taxe de formation professionnelle…” a regretté Moussa Diarra, qui a aussi émis le doute sur la possibilité par l’Apej de procéder cette année au recrutement massif de jeunes pour des stages de qualification.                              

 K.THERA

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