Les raisons de l’annulation des 180 permis miniers selon le ministère : C’était l’œuvre des «spéculateurs»

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Vendredi 26 septembre dernier à la Maison de la Presse, la question de l’annulation des 180 permis miniers a été abordée lors d’une séance de formation à l’endroit des journalistes.

 

Ladite formation qui concernait spécifiquement le secteur des mines, s’inscrit dans le cadre d’une série de formations initiée par le forum des éditeurs du Mali et l’ensemble de ses partenaires dont le FAFPA (Fonds d’appui à la promotion Professionnelle). La formation s’étendra sur 12 mois, et la première partie à laquelle le FAFPA a financièrement contribué à 90%, s’étendra sur 6 mois. 180 journalistes seront formés durant ces 6 mois. Ce, dans divers domaines d’investissements du pays. D’où le nom du projet : « Forum des investisseurs »

 

Ainsi, à travers cette séance de formations qui avait comme formateurs deux conseillers technique du ministère des mines à savoir M. Lassana Guindo et M. Hachimi Banian Sidibé, plusieurs questions ont été abordées sur le secteur miner du Mali.

 

Des débats, il ressort que l’or produit au Mali s’estime aujourd’hui à 50 tonnes, soit une contribution de 8% au PIB. En 2012, la contribution de l’or au budget national du Mali a été de 284 milliards de FCFA et avec la crise en 2013, cette contribution a chuté à 218 milliards de FCFA.

Concernant les documents miniers, il existe aujourd’hui 300 titres de recherches au Mali. Au nombre de ces titres 20 sont en exploitation et 9 en production.

 

Et les 180 permis qui ont été récemment annulés par le département de tutelle ? Aux dires de nos interlocuteurs, ces 180 étaient en état d’irrégularités vis-à-vis de loi et ne respectaient plus les engagements contractuels. Explications : Le propriétaire   d’un titre minier doit, conformément aux textes, payer son droit d’instruction. Ce dans un bref délai, soit un mois au maximum. Une close que le les propriétaires des titres annulés n’ont pas respectée. Et du coup, au département de tutelle l’on estime qu’il s’agissait de spéculateurs fonciers dans la mesure où ils n’ont même pas eu la volonté de payer leurs droits d’entrée.

Djibi

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