Lancement des activités du PROCEJ : 63 millions de dollars pour l’employabilité des jeunes

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Le siège du Conseil national du Patronat a abrité, le lundi 24 novembre, un atelier technique de démarrage des activités du Projet de développement des compétences et emploi des jeunes (PRODEJ). La cérémonie était présidée par le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby. Il avait à ses côtés le ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, Moustapha Ben Barka et le Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Mali. Paul Noumba.

Avant de prendre la parole, le Représentant de la Banque Mondiale, Paul Noumba, a tout d’abord salué le leadership du gouvernement malien pour la mise en vigueur dans les délais de ce projet prioritaire pour le Mali. Il a ensuite souligné que le PROCEJ, d’un montant de 63 millions de dollars, approuvé par le Conseil d’administration de la Banque Mondiale, est un projet multi sectoriel dont la préparation a engagé plusieurs ministères.

Pour conclure, il a souligné l’importance de l’appui continu du gouvernement et des principales parties prenantes pour le succès de la mise en place de ce programme.

Le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby, a, pour sa part, indiqué que le PROCEJ va contribuer à l’atteinte des objectifs du gouvernement. Entre autres, l’amélioration de l’éducation et de la formation pour l’employabilité et les possibilités d’emploi créées par Ie secteur privé pour les jeunes au Mali.

Il a ensuite désigné sa population cible comme étant constituée de jeunes âgés de 15 à  35 ans sur l’ensemble du territoire national. Les groupes cibles intermédiaires, a-t-il ajouté, sont les écoles et les enseignants bénéficiant des interventions relatives à l’éducation et la formation et les micro, petites et moyennes entreprises, qui bénéficieront des interventions en appui au secteur privé.

Ce projet, a fait remarquer le ministre Mahamane Baby, va contribuer à améliorer l’employabilité, à travers le renforcement de la formation par apprentissage de 4 500 jeunes non scolarisés et déscolarisés, dont 10% de filles, et la formation et l’insertion de 20 000 jeunes non scolarisés et déscolarisés, dont 40% de filles, dans les zones semi urbaines et rurales dans les régions de Kayes, Sikasso, Mopti, Tombouctou, Gao et Ie District de Bamako.

Ces chiffres, a-t-il précisé, ne sont que des objectifs, qui doivent être concrétisés par l’engagement d’acteurs divers, et particulièrement les jeunes, diplômés ou non, qui doivent se l’approprier et se mobiliser pour devenir de véritables entrepreneurs et entrepreneuses.

Pour conclure, il dira que la mise en œuvre de ce Projet va, par conséquent, constituer une contribution majeure à la mise en œuvre de la Politique nationale de l’Emploi, qui engage l’ensemble des secteurs productifs du pays, à travers les différentes politiques et stratégies sectorielles, ainsi que nos partenaires techniques et financiers.

Pierre Foo Medjo

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