La prise en charge des risques sociaux de la population ! Véritable préoccupation de l’ICP-Mali

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L’Initiative d’informations, de Communication et de plaidoyer sur la Protection Sociale au Mali (ICP-Mali), en partenariat avec la fondation Friedrich Ebert au Mali a organisé à l’intention des acteurs de médias sur la thématique de la protection sociale de manière générale et plus particulièrement dans le contexte malien. L’atelier qui s’est déroulé au siège de la Fondation sise  à Badalabougou  en commune V du district de Bamako  a regroupé une quarantaine de participants.

Les  deux jours de formation ont permis aux participants de se pencher sur des thèmes pertinents à savoir l’état des lieux de la mise en œuvre des socles de protection sociale au Mali, les liens entre emploi et protection sociale, enfin la problématique de la couverture sociale des acteurs des medias devenue une véritable préoccupation dans notre corps de métier.

Sur le premier thème : « Etat des lieux de la mise en œuvre de la protection sociale», la présentatrice Mme Touré Awa, a tout d’abord fait savoir dans son introduction que la protection sociale de façon générale est l’ensemble des mesures préconisées par l’Etat et les collectivités pour assurer la prise en charge des risques sociaux de la population. Elle a ensuite rappelé qu’en 2002, le Mali a adopté une déclaration de Politique nationale de protection sociale qui définit les orientations stratégiques nationales en la matière. Cette politique de protection sociale, ajoute-t-elle, défini comme axes d’interventions, les champs de la sécurité sociale, de l’aide sociale et de l’action sociale.

Au Mali, c’est la crise socio-politique de 2012 qui a favorisé l’arrivée de nouveaux acteurs, particulièrement dans le domaine des filets sociaux, pour renforcer la capacité de résilience des ménages affectés par la crise. Concernant le concept de socle national de protection sociale a été promu au niveau international par les nations unies depuis la crise économique mondiale de 2008/2009.

Pour ce qui concerne le thème : «Emploi et la protection sociale : Quelle nécessité pour tout travailleur ?», il a été présenté par Valère K. Pihoum-Koffi, coordinateur Thématique WSM-Afrique de l’Ouest. Selon Koffi, la protection sociale vise à garantir à tout individu un standard de vie décente. A cet effet explique-t-il, elle est un ensemble de mesures de prévention, de protection, de promotion et de transformation sociale dont l’objet est la prévention et la réduction de l’exclusion sociale et de l’inégalité, de la vulnérabilité et de permettre un mieux-être.

Le lien entre l’emploi et la protection sociale peut être taxé de «Congénital».

La communication de Aly Diarra s’est porté sur la presse malienne dans le contexte de la protection sociale. Fondant sa vision sur la réhabilitation d’un corps de métier, la Mutuelle de presse va s’atteler à résoudre trois difficultés majeures.

Notamment : L’absence d’une chaine de solidarité au sein de la presse ; la problématique de l’équipement, valorisant l’exercice de la profession, par la mise en place d’un mécanisme de fonds de solidarité de la presse et la précarité liée aux conditions de vie du journaliste dont toute perspective d’amélioration relevait de l’UTOPIE en dépit des dispositifs de protection sociale mise en place par les autorités.

Il faut signaler l’ouverture de la session a été marquée par les mots d’ouverture du président de l’ICP-Mali et les mots de bienvenue de Amadou Samaké, représentant de la Fondation Frederick Hubert.

                                                                                      Drissa Keita

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