La fin de la violence en milieu scolaire est-elle possible ?

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La FEMACAU a organisé un atelier de réflexion et d’échange pour un milieu universitaire apaisé et sans violence en partenariat avec le programme PPS-Mali. L’atelier s’est déroulé du 16 au 17 avril 2019 à Ouéléssébougou.

La FEMACAU, organisation fédérative à caractère éducatif, scientifique et culturel a été reconnue officiellement le 25 avril 1990. Elle est affiliée à la Confédération Africaine des Clubs UNESCO (CACU) et la Fédération Mondiale des Clubs et Associations UNESCO (FMACU).

Ses buts sont ceux de l’UNESCO tel qu’énoncé dans son acte constitutif : « Contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant par l’Education, la Science et la Culture, la collaboration entre les nations afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des Droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ».

La FEMACAU organise chaque année des actions pour célébrer des journées internationales ; un camp de chantier de reboisement qui a touché presque toutes les régions administratives du Mali sauf Kidal. Elle participe tous les deux ans, à un festival scientifique et culturel sous régional des clubs UNESCO universitaires de l’Afrique de l’Ouest (FESCUAO) et à toutes les sessions et conférences générales de l’UNESCO à Paris et ailleurs.

La FEMACAU compte aujourd’hui plus de cent cinquante (150) clubs etassociations répartis sur l’ensemble du territoire à travers des clubs scolaires et universitaires, des clubs civils, des associations et des conseils régionaux.

C’est dans ce cadre que la FEMACAU a organisé un atelier de réflexion et d’échange pour un milieu universitaire apaisé et sans violence en partenariat avec le programme PPS_Mali. Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre de la thématique EDP. Dans les établissements éducatifs ciblés par le programme se développe un climat positif d’enseignement et d’apprentissage qui se caractérise par un respect mutuel, des approches pédagogiques coopératives, une meilleure collaboration avec l’administration scolaire et enfin par une réduction de la violence en milieu scolaire / éducatif.L’activité se tient dans un contexte où il faut dire que les espaces universitaires ont été le théâtre de violences sans précédent qui ont abouti à des meurtres ces dernières années.

Selon l’organisateur de l’atelier M. KahSamassekou, le choix du lieu Ouéléssébougou est motivé de par la proximité de Bamako, l’accès facile et surtout cela permet de retenir et de limiter les mouvements des étudiants. Pour une participation active de tous les participants, délocaliser le lieu de cet atelier est nécessaire.

L’objectif de l’atelier est d’organiser un cadre de réflexion, d’échanges entre l’Administration, les associations se trouvant dans l’espace universitaire et les parents d’étudiants sur les violences au niveau universitaire. Les participants étaient des associations telles que l’AEEM, English Club, Clubs Lettres, RDDM, l’Administration universitaire, les parents d’étudiants, l’équipe EDP/ PPS, l’équipe de la FEMACAU.

A la fin de l’atelier, la FEMACAU et l’ensemble des organisateurs attendent des participants qu’ils soient en mesure de sensibiliser ceux qui n’ont pas eu la chance de suivre l’atelier. Et qu’ils s’impliquent dans la gestion de l’espace universitaire axé sur les revendications non-violentes et le dialogue. Pour eux, un milieu scolaire sans violence est bel et bien possible.

HaouaOuane

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