Le Directeur de Cabinet du ministre de la Justice a présidé, ce jeudi 19 septembre, l’Atelier de présentation, d’échanges et de validation de l’Avant-projet de Loi portant organisation du rôle et du statut des cadis et des autorités traditionnelles dans la distribution de la justice au Mali. Un atelier de deux jours organisé en partenariat avec le Projet Mali Justice et la Minusma.
-Maliweb.net- «87% des Maliens évitent la justice (formelle) en cas de problème», indique l’organisme Hague Institute for Innovation of Law (HiiL) dans son deuxième rapport sur les «Besoins et satisfaction en matière de justice au Mali». Le document rendu public, en avril 2019, révèle que 09 Maliens sur 10 préfèrent éviter la justice pour régler leurs problèmes. Ainsi, l’article 46 de l’Accord pour la Paix et la réconciliation de 2015 insiste sur: la nécessité d’une «réforme profonde de la justice» pour la rapprocher du justiciable et l’intégration au système judiciaire des dispositifs traditionnels et coutumiers sans préjudice du droit régalien de l‘Etat.
Aux dires de Lury Nkouessoum, représentant de Mali Justice Project (MJP), l’Avant-projet de loi est un texte issu d’un long processus qui a nécessité une douzaine d’ateliers. Cette phase a été précédée par celle de l’élaboration d’une cartographie montrant la vitalité des mécanismes traditionnels dans la pacification du Mali. Le texte final, a rappelé le représentant du MJD, a pour objectif d’encadrer juridiquement la fonction d’autorité traditionnelle dont elle garantit l’exercice. Il définit les autorités traditionnelles, leur rôle et leur domaine de compétence dans la distribution de la justice. Le texte statue sur l’homologation des accords pris sous l’autorité des cadis et autorités traditionnelles et la fin de fonction de ces derniers.
Au nom de son ministre, Bakary Coulibaly, directeur de Cabinet du ministre la Justice, s’est réjoui, enfin, de l’aboutissement de cette initiative. Par ce texte, explique-t-il, il s’agit de tenir compte des spécificités religieuses, coutumières et culturelles dans la distribution de la justice au Mali. Les insuffisances actuelles de la justice formelle, conclut-il, nécessitent de puiser dans les ressources humaines disponibles pour une société malienne plus apaisée.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net
J’espère qu’il ya un volet spécifiquement dédié à la formation de ces juges traditionnels et cadis, sinon peine perdue. La majorité de la populations évite la justice Malienne parce qu’elle ne croit pas à son impartialité. Tout pauvre citoyen ordinaire éviterait un juge corrompu peu importe qu’il soit traditionnel ou moderne. C’est ça le plus grand problème à résoudre, au lieu d’inventer une justice parallèle sans aucune compétence en la matière pour encore dilapider les maigres ressources de l’État.
Bonjour
Espèrons, éspèrons …
ANGEL-E¥ES
C’est la Charia qui rentre au Mali par la fenetre, Maliens arretons de creuser nos propres tombes en creant des nouveaux monstres qui vont nous avaler, la loi Malienne est l’affaire de la justice Malienne, et nous savons tous que la justice pour tous n’exite pas dans nos traditions ou dans nos cultures feodalistes ou dans nos religions moyen-ageuses, ou est le pretre catholique dans cette liste? Encore beaucoup d” esclaves par ascendance” seront chasses des villages a Yelimane, Diema, Troungoumbe, Tombouctou et Kidal, etc. Soyons serieux et honnetes, soyons Republicains et evitons encore une autre distraction de Boua IBK.
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