Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de partenariat signée en 2012 entre l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ) et l’Union des jeunes musulmans du Mali (UJMMA), portant notamment sur le volet formation des points focaux dans les 49 cercles du Mali une journée de formation a été organisée à l’intention de soixante arabisants hier jeudi au carrefour des jeunes.
Pendant une journée, les participants à la rencontre se sont familiarisés avec les péripéties de la création d’entreprises, le canevas de montage du plan d’affaire, le guide d’appropriation du plan d’affaire, le canevas d’analyse des projets, la stratégie de développement d’une entreprise et le suivi d’une entreprise. Après la lecture des versets du Saint Coran, le président de l’UJMMA, Macki Bah, dans son discours de bienvenue, a indiqué que l’islam ne rime pas avec la paresse et la nonchalance.
Ainsi, il est recommandé à chaque fidèle de travailler à la sueur de son front pour subvenir à ses besoins. Cette formation vient à point nommé pour renforcer les capacités des arabisants dans la quête de leurs besoins quotidiens. Le vice-président du groupement des leaders spirituels du Mali, Thierno Hady Thiam après avoir fait l’historique de la création des Medersas, a souligné qu’au Mali les Medersas sont un problème, car tous les projets initiés pour leur promotion ont échoué. Néanmoins, il reste optimiste qu’avec l’APEJ, il est permis d’espérer. La directrice de l’APEJ, Mme Maïga Sina Damba a indiqué que cette cérémonie traduit la volonté de son établissement de répondre à l’une de ses missions prioritaires qui est la lutte contre le chômage des jeunes. En effet, le constat fait ressortir les handicaps lourds qui pèsent sur les jeunes arabisants dûs au manque ou à l’insuffisance de formation ou à la difficulté de leur insertion socioprofessionnelle. Ces jeunes sont en général sevrés dans leur scolarité au niveau secondaire voire fondamental par manque d’infrastructures adéquates de formation pour avoir l’opportunité de poursuivre leurs études. Face à cette réalité, a souligné la directrice de l’APEJ, son institution et l’UJMMA collaborent pour l’emploi des jeunes ainsi que pour assurer leur formation professionnelle.
Elle les a assuré de l’accompagnement de son service en ce qui concerne le suivi post-formation pour permettre de mesurer l’impact des formations dispensées.
Falé COULIBALY
