Institut Cheick Zayed des Sciences Economiques et Juridiques de Bamako : Cap sur la validation des programmes de formation

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Depuis hier jeudi 14 septembre se tient à l’hôtel Massaley, un atelier de validation des programmes de  l’Institut Cheick Zayed des Sciences Economiques et Juridiques de Bamako. Organisé par  le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) et le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), la cérémonie d’ouverture était présidée par Pr Drissa Diakité, Conseiller Technique au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, représentant son ministre. C’était en présence de l’initiateur du projet d’Institut, Bakary Dramé, ancien diplomate.

Cet atelier a deux thèmes. Le premier porte sur « l’identification des filières d’études » et le second sur « l’habilitation des filières de formation et le développement de partenariat ».

Selon les responsables de l’institut, l’évolution du monde arabophone au Mali depuis l’époque de la réforme du système d’éducation (1960) en passant par l’application du Décret n°112/PG-RM du 30 avril 1985, démontrent que le Mali d’aujourd’hui est bien différent de celui dans lequel est né le système d’études medersa. Pour eux, les processus de mondialisation et d’internationalisation ont pris de l’ampleur et transformé l’économie et la politique. Et ces processus se manifestent dans plusieurs domaines mais le système medersa était privé de cet enseignement.

« L’harmonisation des systèmes d’enseignement supérieur caractérisée par l’adoption du système LMD dans les pays de  la CEDEAO en est un exemple », ont expliqué les organisateurs. Avant de souligner que les technologies de l’information et de la communication qui révolutionnent l’apprentissage et la pédagogie ont transformé en profondeur, l’organisation du travail, l’accès au savoir, le traitement et la diffusion du savoir.

« En adéquation avec les besoins réels de développement socio-économique au Mali, les fruits du système medersa doivent être considérés comme l’économie du savoir, l’innovation en matière d’utilisation des ressources humaines compétentes, la clé de la science sociale et la croissance économique durable », ont-ils ajouté.

Pour sa part, Bakary Dramé, l’initiateur du projet d’Institut Cheick Zayed est revenu sur sa  carrière de diplomate. Avant d’indiquer  combien de fois il a rêvé de la réalisation de ce projet au Mali. Enfin, il a remercié la ministre AssetouFounèSamakéMigan pour son implication et son engagement pour la mise en œuvre de ce projet.

A sa suite,  Pr Drissa Diakité dira que la ministre est très heureuse de la tenue de ce premier atelier de l’Institut Cheick Zayed. Un atelier qui, selon lui, va être le début d’un processus jusqu’à l’élaboration complète des curricula de l’Institut Cheick Zayed. Ce processus dit-il, tient à cœur à son ministre qui estime qu’il est temps d’ouvrir d’autres opportunités aux bacheliers qui sont issus des structures de médersa ou des lycées franco-arabes.

Fily Sissoko

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