A l’instar des autres pays du bassin de la Volta, les acteurs de la portion nationale du bassin sont réunis à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. Au cours d’un atelier technique national, des solutions aux inondations et à la sécheresse “ fondées sur la nature” sont en examen.
« La portion nationale du Bassin de la Volta regorge d’importantes ressources naturelles », a indiqué Lamine Seydou Traoré, ministre de l’Energie et de l’Eau qui a présidé le lancement des travaux de l’atelier ce mardi 11 janvier. Ces ressources, a expliqué le ministre, sont confrontées aux inondations et à la sécheresse provoquées par les effets du réchauffement climatique, l’irrégularité des pluies, la pression de l’homme sur la nature…
« Il faut écouter la nature qui a souvent des solutions aux problèmes posés par l’homme », a affirmé Dibi MILLOGO, directeur exécutif adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta. Situant l’atelier de trois jours dans son contexte, le directeur exécutif adjoint assure que la rencontre vise l’élaboration des projets bancables à mettre en œuvre dans les portions nationales et à l’échelle du bassin de la Volta.
Plusieurs participants à l’atelier sont venus de la Vallée du Sourou (portion nationale du Mali), précisément des communes de Bankass et de Baye dans la région de Mopti. L’atelier a lieu dans le cadre du projet intitulé « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) ».
Mamadou TOGOLA/maliweb.net