Infox ou intox : Timbuktu Institute alerte sur les dangers du phénomène de la paix

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«  Les médias, réseaux sociaux et désinformation : quels enjeux pour la paix au Mali ? ». Tel est thème qui était au cœur d’une conférence-débat organisée  par Timbuktu Institute récemment à Bamako.

La conférence débat  organisée par Timbuktu Institute se situait dans le cadre  de la clôture du programme des différents leaders followship 2021.Un programme qui a permis d’outiller une vingtaine de jeunes leaders communautaires  sur l’entreprenariat, le leadership et l’action communautaire.

« Les jeunes sont les plus vulnérables sur les dangers des fake News largement partagés sur les réseaux et souvent dans les médias. Les jeunes en tant que consommateurs des médias sociaux n’ont pas suffisamment pour vérifier les informations qui sont publiées.», a déclaré la directrice pays de Timbuktu Institute, Fatima Al Ansar, ajoutant que « Ces fausses informations consommées quotidiennement par les jeunes n’aident ou ne contribuent pas à prévenir l’extrémisme violent ».   Pour Fatima Al Ansar, le Mali,  à l’instar des autres pays du monde n’échappe pas au phénomène des fausses informations qui circulent  sur les médias sociaux.

Et à travers le programme des différents leaders followship, ce centre africain de recherche pour la paix, Timbuktu Institute, veut alerter sur les dangers des  fake news, fausses nouvelles ou informations non vérifiées distillées sur les réseaux sociaux et les effets incontrôlés de la démocratisation de la diffusion  de l’information à l’heure du numérique.

Lors de cette conférence débat,  une étude présentée par l’un des bénéficiaires du programme, non moins  directeur de la communication de l’école de maintien de la paix, Issiaka Bâh, a indiqué que 70% des personnes connectées sont des jeunes.  Et les mêmes études indiquent que  trois jeunes sur quatre s’informent  sur internet et cette tranche de jeunes disent n’avoir pas d’outils pour vérifier les informations publiées sur les réseaux sociaux. Egalement, les études relèvent que 25, 5% des vidéos diffusées sur youtube et souvent rediffusées dans les sociaux contiennent des informations trompeuses.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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