Les huissiers-commissaires de justice ont pris part à une session de formation organisée dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Projet d’Appui à la Justice (PAJM II). Une formation de deux jours lancée le 14 avril par le Directeur de l’Institut national de formation judiciaire (INFJ).
« La saisie conservatoire de créance » ; « la saisie attribution de créance ». Ce sont les thèmes développés au cours de la session de formation pour une justice plus rapide, indépendante et impartiale au Mali. « La justice, c’est tous les acteurs », a indiqué Toubaye Koné, Directeur de l’Institut national de formation judiciaire. « Lors que les justiciables ne sont pas satisfaits, il y a de quoi former tous les acteurs y compris les huissiers-commissaires de justice », a expliqué le directeur.
« Il y a des aspects de la saisie, si on ne les maîtrise pas, la saisie tombe à l’eau », a assuré Me Boubacar Namakoro Diallo, président de l’Ordre des huissiers-commissaires de justice, au lancement de la formation, dont il est le formateur assistant. « Nous avons besoin de formation », a jouté Me Diallo, pour justifier la présence en nombre de ses collègues dans la salle.
Aux dires du président de l’Ordre, au Mali, les corps des huissiers de justice et de commissaires-priseurs ont fusionné. « Des gens se sont retrouvés à exercer l’autre métier sans une formation préalable », a souligné Me Diallo pour saluer la pertinence de la formation à l’égard des huissiers- commissaires de justice.
« La présente session de formation s’inscrit dans le cadre d’une série de formation sur trois ans », a rassuré le directeur de l’INFJ. Parlant de la méthodologie, Toubaye Koné indique qu’il s’agit d’une formation hybride, avec un expert français à Paris et un assistant malien présent dans la salle de formation à Bamako.
Mamadou TOGOLA