Gestion des écosystèmes dans le Bassin du Sourou: Renforcement de capacité de 30 acteurs de la société civile

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Au nom du ministre de l’Energie et de l’Eau du Mali, le Directeur national de l’Hydraulique, Yaya Boubacar, a lancé, ce lundi 20 mai à Bamako, les activités de l’atelier de formation sur l’«Aménagement et gestion des écosystèmes pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta».

-Maliweb.net- Long de 1 800 km, la Volta est un fleuve transfrontalier entre le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo.  Au Mali, la Volta (Sourou) couvre une superficie de 1% du territoire national et 3,5 % de la population malienne s’y trouve. Instituée en 2007, l’une des missions de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) est de promouvoir la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau et le partage équitable des bénéfices découlant de leurs différentes utilisations.

L’atelier de Bamako se situe donc dans le cadre du Projet de Mise en Œuvre du Plan d’Action Stratégique du Bassin de la Volta (VSIP). Il est financé par la Coopération in International waters in Africa (CIWA), le Fonds pour l’Environnement mondial, et l’ABV à travers la Banque mondiale. Conformément au Plan d’action stratégique de l’ABV, l’atelier permettra entre autres aux participants de: planifier et d’intégrer les approches écosystémiques dans les programmes et projets pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta; de maîtriser et d’appliquer les processus de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) et de la gestion durable des zones humides dans le Bassin de la Volta.

A la cérémonie d’ouverture de l’atelier de Bamako, le Directeur national de l’Hydraulique, Yaya Boubacar a salué le Projet de Mise en Œuvre du Plan d’Action Stratégique du Bassin de la Volta (VSIP). Ce projet, indique-t-il, dans son mot d’ouverture de l’atelier vise à améliorer la capacité de l’ABV pour la gestion des ressources en eau transfrontalières en mettant l’accent sur des activités de développement institutionnel. Aussi, Yaya Boubacar s’est réjoui de la mise en œuvre des actions prioritaires devra se traduire en des bénéfices environnementaux et des moyens de substance directs pour les populations.

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

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