Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action, l’Union nationale des jeunes éditeurs de presse (Unajep) a organisé un atelier de formation sur le journalisme et la gestion des conflits à l’intention de ses membres. C’était le vendredi dernier au CNDIF, en présence du président de l’Union, Idrissa Dicko, du représentant de l’Assep et de l’ICP-Mali.
L’objectif visé par cette formation est de permettre aux participants d’exercer leur métier de journaliste dans un environnement conflictuel tout en contribuant à l’apaisement. Cette vision s’inscrit en parfaite harmonie avec les objectif de l’Unajep qui sont, entre autres, de favoriser l’émergence et l’épanouissement de ses membres, de contribuer au dynamisme et à la liberté de la presse conformément à l’éthique et à la déontologie et veiller aux intérêts professionnels et moraux des jeunes éditeurs de presse.
La pertinence de ce thème n’est plus à démontrer compte tenu de la réalité du terrain. “Le sujet de la gestion des conflits est une actualité quotidienne au Mali. La signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale ainsi que la Conférence d’entente nationale participent clairement à cet esprit. Mais les foyers de tension et les frustrations ne sont pas totalement dissipés pour autant. Les violences inter et intracommunautaires continuent de drainer leur lot de victimes dans certaines localités du pays”, a reconnu le président de l’Unajep.
Le président de l’Unajep, Idrissa Dicko, a invité les participants d’adopter dans leurs pratiques quotidiennes les connaissances qu’ils ont acquis aux termes de la formation car, a-t-il rappelé, la paix est le socle de tout développement.
A travers cette formation, il s’agissait de répondre à l’épineuse question de responsabilité des chaque citoyen et groupe de citoyens dans la gestion d’un conflit. C’est cette dynamique que les participants ont été informés sur comment prévenir les conflits, comment les gérer, comment faire pour consolider la paix…
Le conférencier, Sadio Sissoko, a rappelé à cette occasion que la participation active de toutes les couches sociales est importante pour une meilleure gestion des conflits.
Youssouf Coulibaly