Le ministère du Développement industriel en partenariat avec le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) a organisé le samedi 4 février 2017 une journée de concertation avec les patrons des entreprises industrielles. Présidée par M. Mohamed Aly Ag Ibrahim, ministre en charge du Développement industriel, la rencontre s’est ouverte en présence de M. Mamoudou Haïdara, Secrétaire Général Adjoint du CNPM, du représentant du Gouverneur du District de Bamako et de plusieurs autres personnalités du monde industriel malien. Cette journée de concertation avait pour objectif d’impliquer davantage les responsables d’entreprises, pour une meilleure prise en compte de leurs préoccupations dans la formulation des politiques et stratégies de développement industriel.
Faut-il le rappeler, à la faveur du remaniement ministériel intervenu en juillet 2016, un département spécialement dédié à la problématique du développement industriel a été mis en place avec, entre autres, comme missions de créer un environnement favorable à la promotion des industries, de suivre les unités industrielles et de mettre en œuvre les actions ou stratégies de renforcement de leur compétitivité et de leur contribution au développement économique et social du pays. Il s’agit aussi pour ce département d’élaborer et de contrôler l’application des règles en matière d’implantation et d’exploitation des industries, d’aménager des zones industrielles, de promouvoir et de développer la propriété industrielle et d’élaborer et contrôler l’application des normes de qualité dans la fabrication des produits industriels. Au ministère du Développement Industriel, on est convaincu que pour mener à bien ces missions, il faudra une implication de tous les professionnels du secteur.
La situation du secteur industriel malien n’est pas luisante, malgré les inestimables matières premières dont dispose le pays. Et ce n’est pas M. Mamoudou Haïdara, Secrétaire général adjoint du CNPM qui dira le contraire. M. Haïdara a, dans son mot de bienvenue à cette journée de concertation, indiqué que «les chefs d’entreprises ont une ambition de faire du Mali un pays prospère et solidaire, doté de fortes valeurs morales et possédant une économie compétitive, dynamique et résiliente. Un Mali performant par ses entreprises, son climat d’affaires, son environnement social, respectant la propriété privée et garantissant le droit du citoyen à la sécurité de sa personne et de ses biens ». Il soulignera que pour atteindre ces objectifs, plusieurs réformes seront nécessaires et indiquera au passage que ces propositions de reformes sont contenues dans le Mémorandum du CNPM pour le relance économique et le développement des entreprises. Lequel Mémorandum renferme aussi les problèmes que rencontre le secteur industriel malien qui sont : l’insuffisance d’infrastructures de base, le coût élevé des facteurs de production dont l’énergie, la faible articulation entre l’industrie, la recherche et les autres secteurs de l’économie. On note également comme insuffisances, l’inadéquation formation emploi, l’enclavement du pays, l’accès difficile au financement, le taux élevé de l’impôt sur les sociétés, le coût excessif de l’emploi, le taux de la TVA sur les produits fabriqués au Mali, la contrebande, la concurrence déloyale dans l’espace communautaire et la prédominance du secteur informel dans l’économie.
Quant à M. Mohamed Aly Ag Ibrahim, ministre en charge du Développement Industriel, il fera savoir qu’il devient impérieux pour tous les acteurs du secteur de se concerter pour faire un état des lieux des problèmes et s’accorder sur les chantiers les plus structurants à réaliser à court et moyen terme. Et cela pour que le Mali cesse d’être la lanterne rouge du secteur dans la sous-région. Car, il est établi que le parc industriel malien est vétuste, sclérosé, embryonnaire et inadéquat. «L’ambition de mon département est de créer dans un très bref délai, les conditions les plus optimales pour que le secteur secondaire, notamment dans sa composante manufacturière occupe la place qui lui revient dans la structure d’une économie moderne en vue de presser le rythme de la marche de notre pays sur le chemin de l’émergence et du progrès » a indiqué le ministre qui a promis la poursuite de la mise en œuvre des stratégies et plans d’actions de la politique du Développement industriel adopté en 2010.
S’adressant directement aux responsables d’organisations industrielles, le ministre dira qu’il fera sortir des tiroirs les dossiers urgents pour apporter immédiatement des réponses concrètes aux différentes préoccupations les plus handicapantes. Il s’agira particulièrement de trouver des solutions aux contraintes liées entre autres à la fiscalité appliquée aux industriels, aux tarifs prohibitifs d’électricité, aux difficultés d’accès à des financements incitatifs, à la faiblesse de la professionnalisation des filières et à l’exiguïté du foncier industriel.
Cette année, dans le cadre de la Loi sur les Zones Economiques Spéciales, le ministre dira que son département est porteur d’un projet de texte fondateur qui peut favoriser la mobilisation de financements innovants et la mise en place de technopoles pouvant rapidement renforcer et diversifier la base des infrastructures de transformation du pays.
Notons enfin que la journée a été marqué par des communications, suivies de débats et d’échanges sur les thèmes «la structuration et la mise à niveau », « la normalisation » « la propriété industrielle », qui ont ensuite abouti à des recommandations pour résoudre les problèmes soulevés.
Dieudonné Tembely
tembely@journalinfosept.com
un article interessant,
moi je suis un jeune diplome et jhabite au Canada dans le cadre de travail, on veut vraiment revenir au pays et investir mais franchement parler rien que les paperasses quon nous demande ca decourage vraiment pour investir. jai ete en vacance au pays je eu a faire mon statut chez mon notaire et jai mon register de commerce et jai ma prevue de location de bail et lorsque je pars deposer mon dossier pour avoir l agreement afin de commencer a travailler ou fonder ma compagnie on vient de dire de venir avec une attestation financiere de 400 000 000 millions looooool pour un jeune qui vient de finir ses etudes et travaille juste pendant 2ans, ou vais je trouver cela? alorque jai mon fond de roulement pour bien demarer mon travail.
dites leur que ce pas comme ca qu on encourage les jeunes a revenir au pays après les etudes. en attendant nous allons rester ici ou aller prospecter le marche des nos pays voisins, niger cote divoir ou Senegal et la ce eux qui seront gagnant parceque tout simplement je vais embaucher leurs jeunes et contribuer a leur developpement, alorsque mon pays mali aurait pu nous accorder la meme apportunite
lassy_00100@yahoo.fr
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