L’examen de fin d’apprentissage professionnel dual a concerné 1450 apprenants dont 464 femmes et onze filières. Les bénéficiaires de ces formations des jeunes déscolarisés du second cycle de l’enseignement fondamental ont été sélectionnés suite à un appel à candidature qui leur a permis de s’inscrire au niveau des coordinations du Fonds d’appui à l’apprentissage et la formation professionnelle (Fafpa).
L’apprentissage dual est une formation systématique initiale à durée déterminée de 3 ans structurés en trois niveaux. Il consiste, à ce titre, en une formation dans les entreprises artisanales qui représente 80 % du temps d’apprentissage et une initiation théorique dans le centre de formation avec une pratique guidée correspondant à 20 % de la durée d’éducation.
Ils concernent les 1450 apprenants répartis entre 12 localités. Il s’agit de Kayes, Kita, Koulikoro, Kati, Fana, Dioïla, Bougouni, Tominian, Mopti, Tombouctou, Gao et le district de Bamako. Les examens se déroulent en même temps au niveau de 52 centres dans ces localités citées. Les instructions ont porté sur onze filières : construction métallique, coiffure esthétique, froid climatisation, électronique, métallique, menuiserie bois, mécanique engins à deux roues, coupe couture, transformation agroalimentaire et staff/platier.
Les bénéficiaires de ces formations des jeunes déscolarisés du second cycle de l’enseignement fondamental ont été sélectionnés suite à un appel à candidature qui leur a permis de s’inscrire au niveau des coordinations du Fafpa.
Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a lancé, la semaine dernière, l’examen de fin d’apprentissage dual appuyé par la Procej au Centre de formation technique et professionnel Guy Bert de Titibougou.
Il dira que ces examens permettront à ces jeunes d’être recrutés dans le secteur privé. “Nous avons fait la remarque que depuis un certain nombre d’années, ces jeunes ont eu la chance d’être recrutés par des forces de sécurité qui ont besoin d’un certain nombre de qualification”, a-t-il dit.
L’Etat est en phase de revoir ces textes pour une reconnaissance nationale de l’attestation sanctionnant cet apprentissage, a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’une bonne manière d’augmenter leur chance sur le marché du travail.
Y. Doumbia